Après notre visite de la petite ville provençale de Saint-Rémy-de-Provence, nous nous sommes dirigés plein sud, à travers la chaîne des Alpilles. Petit, je me souviens avoir lu un livre de Marcel Pagnol dans lequel il faisait référence à la montagne, et depuis j’ai souvent rêvé de les visiter.
Les Alpilles, ces « petites Alpes » ne sont guère très élevées (moins de 500 mètres), mais leur forme déchiquetée leur donne une apparence montagneuse indéniable.
Semi-arides, les Alpilles séparent la région de Saint-Rémy-de-Provence de la vaste plaine de Crau, dernière étape avant la Camargue.
Sommes-nous vraiment en France ou plutôt en Grèce ? Les Alpilles surprennent par leurs paysages méditerranéens, aux pieds desquelles poussent oliviers et autres arbres fruitiers.
Nous n’avons pas pu nous empêcher de visiter le village des Baux-de-Provence et son château-fort en ruines, malgré tous les avis de nos contacts locaux qui nous avaient prévenus qu’il s’agissait plutôt d’un « Disneyland à la Provençal » fait pour les touristes.
Grâce aux indications du guide vert Michelin, nous nous sommes premièrement rendus en voiture à un sommet des Alpilles où nous avons bénéficié d’une vue panoramique sublime (les Australiens diraient à juste titre « awesome » !). La vue s’étendait, à 360 degrés, du Mont Ventoux, des Cévennes, à la Camargue, la Mer Méditerranée, Fos-sur-Mer et l’étang de Berre, la Montagne Sainte-Victoire et le Luberon. Devant nous, le site fantastique des Baux-de-Provence nous permettait de mieux comprendre la raison pour laquelle la place-forte était difficilement assiégeable au Moyen-Age.
Des spectacles et activités tels le dressage des rapaces, des loups et des ours, le tir à l’arc et à l’arbalète, et la démonstration du tir au trébuchet le plus grand de France, nous n’avons rien vu !
Mais comme le temps était limité (nous sommes arrivés aux Baux en milieu d’après-midi), la visite seule du château était suffisante. Nous nous sommes donc embarqués dans un circuit mouvementé, parcourant les vestiges du château : à travers tours, donjon, chapelle, esplanades et passages souterrains.
Toujours, la vue était au rendez-vous, sans cesse plus belle sur les Alpilles et la vallée d’Entreconque en contrebas.
Vue de la vallée d’Entreconque et ses cultures d’oliviers depuis le château des Baux © French Moments
Si vous aussi, vous souhaitez visiter le château des Baux-de-Provence, visitez le site web officiel : www.chateau-baux-provence.com.
Notre site Internet [en anglais] mentionne également ce château dans notre page « Alpilles ».
Notre visite des Alpilles s’est terminée en descendant la montagne jusqu’au village de Maussanne-les-Alpilles. A Mouriès, nous avons acheté du bon pain (en France, les boulangeries-pâtisseries ferment vers 19h et certaines vendent encore du pain à cette heure). Mouriès se vante d’être la première commune oléicole de France et affiche un décor typiquement provençal avec ses rues bordées de platanes en tunnel et ses cafés nonchalants.
La route départementale D17 jusqu’à Eyguières longe la chaîne des Alpilles et permet de reconnaître les caractéristique du massif montagneux avec ses crêtes calcaires d’une incroyable blancheur contrastant avec le ciel intensément bleu.
A partir de la petite ville d’Eyguières, nous avons quitté les Alpilles pour rejoindre Lourmarin, notre base en Provence.
Malgré une journée riche en visite, nous n’avons pas pu voir d’autres sites intéressants (il faudra que nous y retournions l’année prochaine !), entre autres : Fontvieille et le moulin de Daudet, l’abbaye de Montmajour, et les villes voisines de Tarascon, Beaucaire et Arles.
PS : si vous arrivez du Luberon, ne manquez pas de vous arrêter à Eygalières – un ravissant village provençal – et de visiter la chapelle Saint Sixte toute proche.
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