On a tendance à les minimiser, en croyant à tort que la rédaction d’un courrier n’a pas besoin de respecter les fameuses règles de l’orthographe française.
Pour rappel, le mot orthographe est défini de la manière suivante par l’Académie française : “Ensemble des règles permettant de noter les sons, de transcrire les mots d’une langue au moyen de caractères d’écriture, suivant les formes consacrées par l’usage ; connaissance que l’on a de ces règles”.
“Orthographe” dérive du grec orthographia, composé de orthos (« droit, juste, sensé ») et de graphein (« écrire »). En français, le mot “orthographe” est féminin, on dira ainsi “une orthographe”.
Une étude sérieuse de l’agence TextMaster estime à plusieurs millions d’euros par an le préjudice causé par les fautes d’orthographe pour les entreprises. Une faute dans un courrier peut empêcher la réalisation d’une vente ou d’un partenariat et affecter l’image de l’entreprise du point de vue du client.
Le site TextMaster a observé que “90 % des e-mails envoyés par les entreprises à leurs clients contiennent au moins une faute d’orthographe. Ce chiffre atteint même 95 % lorsque l’e-mail est rédigé dans une langue étrangère”.
Le phénomène ne touche d’ailleurs pas que la France, mais aussi les pays anglo-saxons dont l’Australie où il est fréquent de remarquer des fautes comme : “its” pour “it’s” ou “your” pour “you’re”.
De même, il faudra prêter une attention toute particulière à l’orthographe lors de la rédaction d’un CV et surtout repérer les fautes de frappe maladroites avant de l’envoyer à son destinataire !
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