Nous sommes arrivés à l’aéroport de Bordeaux de Southampton (lire notre dernier bulletin) avec 45 minutes de retard et Sandrine, la maman de notre ancien formateur Antoine nous attend de l’autre côté de la douane. Elle nous conduit sympathiquement à la gare Saint Jean où nous devons prendre notre train pour Sarlat-la-Canéda. Sandrine est fantastique : elle rattrape notre retard et grâce au faible trafic sur la rocade bordelaise, nous nous asseyons dans la voiture de notre TER (train express régional) 5 minutes avant le départ.
Direction Sarlat donc, capitale du Périgord Noir.
Nous traversons la Garonne et sortons de l’agglomération de Bordeaux pour nous retrouver dans les jolis paysages du vignoble bordelais.
Le long du parcours, c’est une succession de petits châteaux, de villages prospères et de vignes vertes qui s’offrent à nos yeux.
Lors de l’arrêt à Saint-Emilion, nous voudrions tant pouvoir visiter la célèbre petite ville mais nous la découvrirons certainement lors d’un autre voyage… un petit lot de consolation : nous pouvons apercevoir la flèche de son église à distance.
Après Bergerac, le paysage change sensiblement. Le vignoble est derrière nous et déjà les nombreux passages sur les ponts franchissant la Dordogne nous laissent deviner les campagnes qui nous attendent à notre arrivée.
Le caractère champêtre et boisé du Périgord se livre devant nos yeux et il n’est pas rare d’apercevoir des châteaux, ceux qui participent tant à la réputation de la contrée.
Déjà les maisons rurales affichent une architecture radicalement différente de celles des pays bordelais. N’ayant jamais auparavant mis les pieds dans le Périgord, je reconnais aisément les formes des maisons grâce aux illustrations des beaux-livres sur la région.
Clou du spectacle : soudain, l’impressionnante forteresse de Beynac se dresse devant nos yeux. Les autres passagers du train (des touristes comme nous !) se bougent pour mieux apprécier la vue et lancent des « ohhh » et des « ahhh ».
Nous sommes véritablement dans le Périgord Noir, une région que j’ai rêvé de visiter depuis fort longtemps.
Encore quelques minutes et nous arrivons en gare de Sarlat-la-Canéda, « terminus du train, les voyageurs sont invités à descendre du train » chante la petite voix de la SNCF, avant de conclure : « veuillez vous assurer de n’avoir rien oublié dans le train ». Avec les 40 kg que nous traînons depuis Southampton, ça ne risque pas de nous arriver !
Humm, j’avoue que c’est super tentant votre trajet ! J’habite moi-même à 5 minutes de la rocade de Bordeaux et j’ai envie de tenter cette expérience.