Le but de ce jeudi matin était d’atteindre le célèbre col des Aravis, situé à une quarantaine de kilomètres d’Annecy.
Notre itinéraire nous a conduit par Thônes et Saint-Jean-de-Sixt à destination de la station de sports d’hiver et d’alpinisme de La Clusaz.
Déjà en 1907, des skieurs concurraient sur les pentes des Aravis mais c’est grâce à l’inauguration d’un téléphérique en 1956 que la commune s’est développée, attirant des dizaines de milliers de vacanciers chaque année. Idéalement située au pied du massif des Aravis, La Clusaz possède 84 pistes alignant 132 kilomètres. En ce début du mois d’avril, la plupart des pistes étaient toujours ouvertes et les skieurs pouvaient encore glisser à proximité du centre de la station.
Située au cœur du village, l’église date de 1974 mais son clocher remonte à 1762 et la flèche à bulbe à 1872.
La route du col des Aravis, reliant La Clusaz à Flumet, est l’unique passage routier franchissant la chaîne des Aravis. Pendant 10 kilomètres, la route menant au col des Aravis monte en lacets sur les pentes du massif des Aravis.
En arrivant de La Clusaz, la route dévoile un joli panorama sur le massif du Mont-Blanc, distant de 30 km à vol d’oiseau.
Situé à 1486 mètres d’altitude, le col des Aravis a accueilli près de 40 fois le Tour de France. Il constitue la frontière entre les départements de Haute-Savoie (74) et de Savoie (73). Quelques boutiques souvenirs et restaurants ponctuent la visite du col où l’on peut se procurer des cloches de Savoie, des bâtons de marche, diverses peluches de Saint-Bernard et autres bibelots.
Le col est au cœur de la chaîne des Aravis qui s’étend sur 25 km du Nord au Sud, de Cluses à Ugine. Le point culminant de la chaîne est la Pointe Percée (2752 m), située au Sud de Sallanches.
Au col se trouve une chapelle dédiée à Sainte-Anne dont la façade porte l’inscription : « Sainte Anne protégez les voyageurs ». Fondée en 1624, elle recevait les processions des paroissiens de la Clusaz qui invoquait la sainte dans les temps de malheurs.
Une fois la voiture garée au col, nous avons marché pendant une heure sur un des versants de la montagne au-dessus des chalets. Nous avons pu ainsi apprécier une meilleure vue du Mont-Blanc.
Au Sud, la pointe du Presset dans le massif du Beaufortin (2858 m) se révélait au-delà de la vallée de l’Arly.
Nous avons observé à distance une harde de chamois broutant l’herbe et – comble d’un résident australien qui n’a jamais vu de serpent dans le bush – une vipère à moins d’un mètre de nous se chauffant au soleil !
Une harde de chamois observée à distance dans les hauteurs du col des Aravis (voir marqueurs) © French Moments
Notre excursion dans les Aravis touchant à sa fin, nous sommes revenus à la voiture et il nous a fallu seulement 45 minutes pour quitter ce merveilleux paysage et rejoindre Annecy.