Le carnaval en France selon Élodie

La diversité de la France se retrouve dans ses traditions régionales et comme pour Noël qui par exemple n’est pas fêté de la même manière en Alsace ou en Provence, le carnaval se décline en fonction des influences régionales. De Dunkerque à Nice, en passant par celui d’Annecy, chaque carnaval français perpétue ses propres traditions.

Le carnaval de Dunkerque © Ville de Dunkerque

Mais aujourd’hui, même si certains carnavals connaissent une grande popularité comme celui de Nice ou de Dunkerque, il semblerait en revanche que ceux des petits villages tendent malheureusement à s’essouffler. Les défilés se raréfient et on n’en garde seulement le côté du plaisir gustatif, les boulangeries perpétuant la tradition des beignets pour Mardi-Gras.

Je me souviens par contre de ces lendemains de carnavals où les trottoirs des villages étaient recouverts de confettis. Quand j’étais encore à l’école, je jetais ces confettis à bord des chars – parce que le carnaval est aussi et surtout une fête pour les enfants. Dans les petits villages de campagne, comme celui de la Barthe-de-Neste dans les Pyrénées où j’ai vécu quelques années, le carnaval était une fête importante : on le préparait des semaines à l’avance, par exemple à travers le décor des chars ou encore la confection de Monsieur Carnaval.

On se retrouvait le week-end tous déguisés pour rencontrer nos copains de l’école et surtout pour participer au défilé en montant sur les chars et en arrosant les rues de confettis. La fin du carnaval était symbolisée par la mise à feu du pantin, un des autres symboles du carnaval : placé en début de défilé, il représentait le mauvais, et était jugé puis brûlé sur la place du village. Ce geste symbolique annonçait d’une certaine manière la fin du carnaval.

Comme toujours en France, chaque fête inclut un côté gastronomique : Noël et sa bûche, l‘Epiphanie et sa galette des rois, la Chandeleur et ses crêpes ou encore Pâques et ses œufs en chocolat. Le carnaval, quant à lui, est connu par les Français pour ses beignets qui, suivant les régions, change aussi de nom ou de recette :

– en Bretagne, on les appelle des craquelins ou encore des bottereaux

– en Vendée ou dans le Poitou, ce sera des foutimassons ou des tourtisseaux

– à Nice, on parle de ganses

– à Bordeaux, en Gascogne ou encore en Charente-Maritime, on mangera des merveilles

– en Corse, Languedoc, Provence, on mange des oreillettes

– et en Alsace, ce sont des roussettes.

Certains y rajouteront même du Cognac, de l’Armagnac ou encore du Pastis….

Et si jamais vous avez envie de fêter Mardi-Gras à la maison, voilà une petite recette de beignets facile qui devrait vous prendre 1h et à laquelle vous pouvez sans problème ajouter des zestes de citrons, d’orange ou encore de la fleur d’oranger ou du rhum.

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Une réponse à Le carnaval en France selon Élodie

  1. Je suis dunkerquoise et il est vrai qu’ici, on ne mange pas de beignets…
    Par contre, une bonne soupe à l’oignon avant ou après le bal…,-)))

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