En me levant ce matin, j’ai pris la résolution de grimper au sommet de la Tour Eiffel. Quand on habite Paris, qu’on y fait sa vie et qu’on y travaille, c’est plutôt rare de se dire : « Et si on montait sur la Tour Eiffel ? » Imaginez la même situation avec Centrepoint si vous habitez Sydney… Mais, étant un vrai touriste, j’ai désormais une bonne excuse de le faire !
Justement, il faisait beau et ensoleillé. Le monument ouvre tous les jours à 9h30. Pour admirer la Dame de Fer, mieux vaut prendre les escaliers jusqu’au deuxième étage. De là, les visiteurs qui le veulent sont invités à acheter à nouveau un ticket d’accès au sommet (le 3e étage) par ascenseur.
Plutôt que de vous expliquer la Tour Eiffel en long et en large (nous l’avons déjà fait sur ce blog ici), voici plutôt quelques-unes de mes observations prises sur le vif lors de ma visite.
Il faut arriver tôt le matin pour éviter les queues trop longues. Le monument ouvre à 9h30, et c’est à cette heure que je suis arrivé au pied de la tour. L’attente pour l’accès aux escaliers a duré 30 minutes, ce qui n’est pas si mal comparé à une durée de plus d’une heure en pleine affluence.
Le matin n’est pas le meilleur moment de la journée pour admirer la vue de Paris. La position du soleil (qui se lève à l’Est) éclaire sans contrejour les quartiers parisiens situés à l’Ouest de la Tour Eiffel. On peut donc voir distinctement le Trocadéro, Passy, Auteuil, le Bois de Boulogne, La Défense et l’Arc de Triomphe. En revanche, vous n’obtiendrez pas une belle vue sur les autres quartiers de Paris (qui a mon avis est le plus intéressant !) car ils seront tous à contrejour. Ma tactique était d’attendre que le soleil change de position en restant sur la tour. Vers midi, j’ai pu mieux apercevoir Montmartre, le Louvre, Notre-Dame, les Invalides et Montparnasse. Bien sûr, mon choix était basé sur le fait que je ne voulais pas attendre des heures en bas dans la queue en venant dans l’après-midi !
La montée par les escaliers est effectivement réservée aux sportifs (il y a 704 marches) et à ceux qui n’ont pas peur des hauteurs. Une fois arrivé au premier étage (qui m’a paru déserté par les visiteurs), on reprend une deuxième volée d’escaliers pour atteindre le deuxième étage. Là-haut, la vue est une des plus belles de Paris.
Ni trop haute, ni trop basse, elle permet de découvrir les principaux monuments et sites parisiens à la bonne hauteur. Les filets de sécurité n’obstruent pas la vue (contrairement aux plateformes panoramiques de flèche Saint Michel à Bordeaux et de la cathédrale de Strasbourg). Au 2e étage, j’ai même aperçu une guêpe – je ne savais pas qu’elles pouvaient voler si haut ! C’est à ce moment que l’on réalise qu’il faut habiter et/ou travailler à Paris pour bien apprécier la vue car on s’amuse à reconnaître les immeubles et les monuments de son quartier.
En visitant la Tour Eiffel, de bas en haut, j’ai entendu beaucoup d’Américains parler anglais. Je me suis fait ma petite réflexion : si vous voulez apprendre l’anglais et être entouré d’anglophones, rendez-vous au monument de Paris qui représente le plus la France à l’étranger : la Tour Eiffel ! Là, vous serez assurés d’avoir matière à perfectionner votre anglais si vous tendez l’oreille. Pratiquez votre anglais en proposant vos services de photographes à ceux qui veulent immortaliser leur visite sur la tour.
7 millions ! C’est le nombre de visiteurs qui montent sur la Tour Eiffel chaque année. Et de savoir que j’en fais partie, ça fait un drôle d’effet… Je pense aussi à mes petites étudiantes de français à Sydney (Maeve, 4 ans et Tara, 3 ans) qui ont réalisé leur rêve de voir la Tour Eiffel en juillet dernier.
Au troisième étage, on est serré comme des sardines dans un espace beaucoup plus réduit par rapport aux étages inférieurs. Seulement 400 visiteurs peuvent se tenir au sommet, qui est réparti sur deux niveaux. J’ai passé environ 45 minutes au sommet pour m’imprégner du merveilleux panorama. Je me suis posté en face de l’ascenseur qui déversait toutes les 3 minutes des dizaines de personnes. J’ai adoré ce spectacle : à l’ouverture des portes de l’ascenseur, le visage des adultes s’éclairait en admiration comme des enfants devant la vue qui s’ouvrait devant eux. Je n’ai trouvé aucun banc à disposition des touristes aux 2e et 3e étages. Peut-être est-ce volontaire, afin de permettre un flux continu et renouvelé de visiteurs. Au 1er étage, il y en avait plusieurs – mais l’endroit était désert…
Devant cet afflux de visiteurs, on peut penser que les salariés du monument qui les accueillent sont blasés. La Tour Eiffel étant la vitrine de la France, un effort particulier doit être porté à l’accueil. D’ailleurs, j’ai remarqué que la majorité des employés était sympathique et serviable. Un bon point pour Paris, qui est la ville la plus visitée dans le monde !
Si vous souhaitez monter sur la Tour Eiffel sans le stress de l’attente en bas, pourquoi ne pas réserver une table au Jules Verne, le restaurant hyper-chic du 2e étage ? Vous bénéficierez d’un accès privé en ascenseur. Le resto propose un menu créé par Alain Ducasse à partir de 80 euros à midi.
Je suis redescendu de la Tour Eiffel vers midi trente, bien fatigué mais satisfait d’avoir pu grimper sur ce monument emblématique de Paris.
Grande histoire de la merveilleuse expérience que de monter sur la tour Eiffel! De longues files de gens qui attendent de monter à bord et leurs histoires merveilleuses qui prouvent la peine d’attendre!
Il n’y pas d’attente pour monter à pieds, je viens de le faire ce matin (3/3/15)le prix est de 5 €, j’ai 70 ans et je suis montée tranquillement au premier étage, je pense revenir avec mes petits enfants pour aller au 2ème , par contre vous pouvez redescendre par l’ascenseur, voila bonne visite
Merci Claude pour avoir pris le temps d’écrire vos impressions sur votre montée sur la Tour Eiffel. Oui, il faudra continuer la prochaine fois jusqu’au 2e étage… la vue y est magnifique et c’est un réel plaisir de monter par les escaliers. Et comme vous le précisez, on peut toujours descendre par l’ascenseur. Bonne continuation !