L’itinéraire du Tour de France a été révélé hier à Paris. La 103e édition de la « Grande Boucle » aura lieu du 2 au 24 juillet et ses 3519 km seront une superbe opportunité de découvrir les paysages de France, d’Andorre, d’Espagne et de Suisse.
Le 2 juillet 2016, le Tour s’élancera du Mont-Saint-Michel, un site inclut au patrimoine mondial de l’Unesco. De la Normandie à Limoges, les coureurs suivront des étapes de plaine et quelques pentes à l’approche du Massif Central.
Puis le Tour poursuivra sa route à travers les Pyrénées de Pau à Revel en passant par l’Espagne et surtout le micro-état d’Andorre.
De Carcassonne, le Tour prendra la direction de Berne, la capitale fédérale de la Suisse via la vallée du Rhône et le Jura. Lors de la Fête Nationale le 14 juillet, le Tour de France traversera la Provence de Montpellier au célèbre Mont Ventoux, le Géant de Provence.
Depuis Berne, the Tour de France atteindra les Alpes Françaises, lors d’étapes de montagnes redoutables en Suisse et en Savoie.
L’arrivée est prévue pour le dimanche 24 juillet. Une ultime étape de plaine de 113 km liera Chantilly aux Champs-Élysées à Paris.
Au terme de la course, la « Grande Boucle » aura traversé huit des nouvelles régions françaises : Normandie, Pays-de-la-Loire, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Île de France.
C’est en lisant le magazine de la commune de Maisons-Laffitte que j’ai appris que le 1er septembre – aujourd’hui ! – est l’anniversaire de la mort de Louis XIV. En 1715, il y a 300 ans, disparaissait le monarque français au règne le plus long (72 ans et 110 jours) au grand âge de 77 ans.
Saviez-vous qu’en 1938 des expositions et événements culturels étaient organisés en France pour les 300 ans de sa naissance ? Nous voici à la fin d’une vie de roi… en 2015. Des communes des Yvelines se sont rassemblées pour commémorer l’événement : Saint-Germain-en-Laye, Maisons-Laffitte, Marly-le-Roi, Le Mesnil-le-Roi, Achères et Port-Marly. Le château de Versailles organisera un peu plus tard dans l’année une exposition consacrée au monarque.
Aux yeux des Français, Louis XIV incarne la monarchie absolue de l’Ancien Régime – c’est ainsi qu’on nous le présente lors des cours d’histoire à l’école. Louis le Grand est aussi célèbre pour avoir transformé la petite résidence de chasse de son père Louis XIII en palais aux proportions inégalées : je veux bien sûr parler de Versailles.
Louis XIV, connu sous le nom de Roi Soleil par ses admirateurs, est né le 5 septembre 1638 à Saint-Germain-en-Laye, plus exactement au Pavillon Henri IV (aujourd’hui un restaurant gastronomique) non loin du château.
Son père Louis XIII meurt alors qu’il n’a que 5 ans. Jusqu’à l’âge de maturité du roi, la régence est assurée par sa mère, Anne d’Autriche, assistée de son premier ministre Mazarin.
Louis XIV est sacré en la cathédrale de Reims en 1654 et à la mort de son premier ministre Mazarin, il inaugurera une nouvelle ère de son règne – il détient et concentre alors tous les pouvoirs – c’est l’apogée de l’absolutisme.
Le règne de Louis XIV est marquée d’éminentes personnalités politiques, du monde le la finance et de la culture : Mazarin, Condé, Colbert, Louvois, Turenne, Vauban, Bossuet, Corneille, Boileau, La Fontaine, Le Brun, Le Nôtre, Le Vau, Lully, Mansart, Molière, Racine, Charles and Claude Perrault…
Louis XIV à 10 ans en 1648 (peinture de Henri Testelin)
Louis XIV à 23 ans en 1661 (peinture de Charles Le Brun)
Louis XIV à 63 ans en 1701 (peinture de Hyacinthe Rigaud)
Son héritage architectural est le plus visible au château de Versailles, mais comprend aussi l’Hôtel des Invalides (1679), l’aile orientale du Louvre, et le Canal du Midi (1681) reliant l’océan Atlantique à la mer Méditerranée.
Le roi a commandé l’agrandissement des ports maritimes de Brest et Toulon et a voulu la fortification de Belfort, Besançon, Briançon, et Lille par Vauban. Quand il étendait les limites du royaume aux dépens de ses ennemis, Louis XIV créait de nouvelles cités tel Neuf-Brisach en Alsace.
L’emblème de Louis XIV est le soleil qui peut être observé à de nombreuses reprises à Versailles. Dans l’Antiquité, le soleil était associé à Apollon, divinité de la mythologie grecque, dieu de la musique, de la poésie, de l’art, de la lumière et du savoir.
En 1660, Louis XIV se marie avec Marie-Thérèse (1638-1683), la fille ainée du roi d’Espagne. Elle lui donnera six enfants. Ses célèbres favorites sont Louise de La Vallière et Françoise-Athénaïs de Montespan. Après la mort de la reine, Louis se remarie secrètement à Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon (1635-1719).
Le 1er septembre 1715, quatre jours avant son 77e anniversaire, Louis XIV s’éteint après d’affreuses souffrances dues à une gangrène sénile à la jambe. Après sa mort, son corps a été inhumé à la Basilique de Saint-Denis, la nécropole des rois et reines de France. Puis le 14 octobre 1793, son cercueil est profané par les Révolutionnaires en quête de plomb. Son corps ainsi que ceux de sa famille seront jetés dans une fosse commune près de la basilique. En 1841, Louis-Philippe commandera un cénotaphe (un monument funéraire vide de dépouille) dans la chapelle des Bourbons de la basilique.
Louis XV, son arrière-petit-fils, lui succèdera au trône de France à l’âge de 5 ans.
Louis XIV a laissé son empreinte inoubliable dans l’histoire et la culture des Français. Malgré un bilan plutôt négatif sur les plans économique et diplomatique et une monarchie absolue qui serait impensable de nos jours en Europe, force est de constater que le Roi Soleil fascine toujours autant aujourd’hui. Il suffit de jeter un œil sur la longue file d’attente au château de Versailles pour s’en rendre compte. Louis XIV et ses œuvres bénéficient encore d’une grande renommée en France, en Europe et dans le monde entier. Décidément, l’histoire de France est captivante, n’est-ce-pas ?
Le 30 août 1748 naissait Jacques-Louis David, un peintre français dont les toiles sont admirées dans la plupart des musées d’Europe et aux États-Unis. Ses œuvres concernent surtout des événements historiques et des portraits.
On retiendra des tableaux célèbres dont :
Le Serment des Horaces (1784-1785, Louvre)
Le Serment des Horaces (1784-85) par Jacques-Louis David
Marat assassiné (1793, Musée royaux des beaux-arts de Belgique)
Marat assassiné (1793) par Jacques-Louis David
Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard (1800-1803), Château de Malmaison)
Bonaparte franchissant le col du Grand-Saint-Bernard (1800-1803) par Jacques-Louis David
Le Sacre de Napoléon (1808, Louvre)
Le sacre de Napoléon (1808) par Jacques-Louis David
Exilé en Belgique à la chute de Napoléon, Jacques-Louis David meurt à Bruxelles le 29 décembre 1825 à l’âge de 77 ans.
Ce samedi tôt le matin, j’ai pris le train pour Provins. Distante de 80 kilomètres de Paris par la route, le trajet en train était plutôt long … depuis les Yvelines il m’a fallu voyager pendant 2h15 pour rejoindre la Cité médiévale.
Car même si Provins se situe géographiquement en région Île de France, elle n’est cependant pas englobée par l’agglomération parisienne. Au cœur de la campagne, entourée de champs et de forêts, la petite ville de Provins mériterait mieux d’être cataloguée ‘ville de Province’.
Alors, sommes-nous en région parisienne ou en Province ? Qu’en disent les habitants ? « Nous sommes Briards avant tout » m’a-t-on répondu avec fierté. Briards ? C’est le gentilé attribué aux habitants de la Brie, cette région rurale d’Île de France située dans le département de la Seine-et-Marne (77). On distingue d’ailleurs historiquement trois types de Brie :
La Brie française autour de Brie-Comte-Robert.
La Brie champenoise avec pour capitale Meaux.
La Brie pouilleuse (ou crayeuse ou galleuse) avec pour villes principales Château-Thierry (Aisne) et La Ferté-sous-Jouarre.
À ces petites régions doit-on aussi ajouter la Brie champenoise, celle de Provins, que l’on surnomme le Provinois.
D’ailleurs, la Brie est une province assez vaste pour comprendre une véritable mosaïque de petites régions aux noms évocateurs : Brie française, Brie boisée, Brie humide, Brie des étangs, Brie laitière, etc.
La Brie est célèbre pour son fromage : le Brie. Ce fromage à pâte molle à croûte fleurie comprend lui aussi différentes variantes : Brie de Meaux AOC, Brie de Melun AOC, Brie de Nangis, Brie de Montereau, Coulommiers… sans oublier le Brie de Provins créé en 1979 !
Revenons à Provins… la Cité médiévale est constituée de deux quartiers historiques : la Ville-Basse commerçante et la Ville-Haute perchée sur la colline. L’ancienne capitale des comtes de Champagne possède un passé riche et passionnant. C’est ainsi que l’on a de la peine à croire que Provins était au Moyen-Âge la troisième ville la plus peuplée de France après Paris et Rouen. Au 10e siècle, la population était estimée à 80 000 habitants (contre environ 12 000 aujourd’hui).
Ma visite a commencé dans la Ville-Basse, plus proche de la gare SNCF, avant d’entreprendre la montée à la Ville-Haute, celle qui attire le plus grand nombre de touristes. La Ville-Haute, avec ses airs de village médiéval, a de quoi charmer. Ses ramparts ne sont pas sans rappeler ceux de Carcassonne (d’autant plus qu’ils n’ont pas bénéficier de l’aide Viollet-le-Duc !).
Plusieurs monuments et sites sont à découvrir : dans la Ville-Haute la Tour César, l’église Saint-Quiriace, la Place du châtel et ses maisons à pans de bois, les ramparts, et dans la Ville-Basse l’église Saint Ayoul, le beffroi de la Tour Notre-Dame-du-Val et l’église Sainte-Croix.
Dans les mois à venir je rédigerai un article plus complet sur le patrimoine architectural à découvrir à Provins.
Ce weekend, le temps était magnifique et nous en avons profité pour visiter trois sites touristiques de l’Île de France : le hameau de la Reine à Versailles, la Cité médiévale de Provins et le château de Maisons-Laffitte. Voici quelques unes de nos photos…
Versailles, Yvelines
Vendredi nous avons pris le bus pour Versailles où nous avons passé une partie de la matinée dans les rues commerçantes de la ville. Bien sûr le château de Versailles est incontournable mais ce que nous voulions absolument voir (pour la première fois !), c’était le hameau de Marie-Antoinette dans le domaine du Petit-Trianon. Le petit village rustique et pittoresque à souhait a été construit pour Marie-Antoinette en 1783 pour servir de hameau d’agrément loin des contraintes de la cour.
Provins, Seine-et-Marne
Puis le samedi je me suis rendu seul à Provins, une petite Cité médiévale située à 80 kilomètres au sud-est de Paris et accessible par le train (compter un voyage de 1h20 depuis la Gare de l’Est). La ville était prospère du temps des Foires de Champagne avant de péricliter notamment face à l’influence grandissante de Paris. Depuis 2001, le patrimoine exceptionnel de Provins a été récompensé par son inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. Un des monuments les plus emblématiques de la ville est la Tour César, un donjon octogonal unique en son genre au sommet duquel on jouit d’une vue magnifique sur la Ville Haute.
Maisons-Laffitte, Yvelines
Dimanche était une journée pluvieuse et nous avons pensé qu’il serait mieux de rester à Maisons-Laffitte et de profiter de ‘notre‘ château. Une visite des intérieurs est toujours fascinante, particulièrement la Grande Salle et l’escalier Renaissance. Le Château a été construit par et pour René de Longueil au 17e siècle et comprend les appartements royaux. La demeure permettait en effet au roi de bénéficier d’un passage privilégié au château depuis la forêt de Saint-Germain dans laquelle il chassait avec sa cour. Or Louis XIII est mort avant l’achèvement du château et son fils Louis XIV n’y a séjourné qu’à deux reprises : quand il avait 5 ans puis une vingtaine d’années plus tard … juste pour une nuit !
Pendant plusieurs mois nous avons délaissé notre blog français… mais nous sommes de retour. Les vacances d’été nous permettent d’avoir plus de ‘temps libre’ à consacrer à la rédaction d’articles.
Nous avons en effet été très occupés avec le développement de notre site en anglais (www.frenchmoments.eu) qui affiche désormais près de 700 articles et plus de 2000 visites quotidiennes.
Pierre s’est employé à mettre les dernières touches de nos itinéraires de découverte à pied de Paris. Nous en reparlerons plus tard car il s’agit d’un service que nous offrons également aux Français qui souhaitent découvrir Paris autrement…
En attendant nous séjournons pendant deux semaines en Alsace où nous avons réalisé deux tours guidés (ci-dessous les photos de Colmar et Kaysersberg). Nous serons de retour sur le blog français de French Moments très bientôt !
La semaine dernière, nous étions en visite dans la région Alsace. Un superbe séjour pendant lequel nous avons pu découvrir des sites magnifiques au printemps. Voici un petit reportage photographique avec nos meilleurs clichés.
Nous avons publié quelques pages sur Pâques sur notre site en anglais … mais pour celles et ceux qui ne comprennent pas l’anglais, les photos donneront le ton ! 🙂
Même dans le froid de l’hiver, Paris se prêtera toujours à la découverte. Dimanche dernier, la météo hésitait entre éclaircies et nuages, aussi avons-nous tenté d’éviter la pluie en nous promenant de Montparnasse à l’École Militaire (2.5 km) afin de profiter de belles vues sur la Tour Eiffel. Heureusement, quelques (petites) périodes ensoleillées nous ont fait plaisir… surtout pour la prise de photos donc voici quelques clichés !
De la Tour Montparnasse, marchez le long de la Rue du Commandant René Mouchotte jusqu’à la Place de Catalogne, célèbre pour « Échelles du Baroque » (1985), un complexe de bâtiments résidentiels avec une façade singulière faite de colonnes en verre.
Tournez à droite et traversez la Place des Cinq Martyrs du Lycée Buffon encerclée de bâtiments modernes couvrant les voies de la gare Montparnasse 2 TGV (desservant la façade atlantique).
Le Boulevard Pasteur
Une fois sur le Boulevard Pasteur, on peut jouir d’une belle vue sur la Tour Eiffel. C’est ici que nous comprenons que Montparnasse se situe en fait sur une colline (d’où « Mont ») car le boulevard se révèle en pente descendante.
Il y a quelques magnifiques bâtiments Haussmanniens sur l’axe percé en 1863. À partir de la station de métro « Pasteur« , la ligne 6 du métropolitain circule à ciel ouvert sur un viaduct séparant les deux chaussées de la rue.
La Place Henri Queille et l’Avenue de Breteuil
Arrivés sur la Place Henri Queille (près de la station de métro Sèvres-Lecourbe), une grande perspective s’ouvre sur l’Avenue de Breteuil avec pour point de fuite central l’Hôtel des Invalides et son dôme doré. Entre les deux chaussées de l’avenue, le terre-plein central est constitué d’une pelouse. Créée en 1782, elle doit son nom à François Victor Le Tonnelier de Breteuil (1686-1743), ministre sous Louis XV.
Coin de la Rue de Sèvres et de l’Avenue de Saxe
Tournez à droite sur la Rue de Sèvres et après quelques mètres, vous atteindrez l’Avenue de Saxe. Vous vous retrouverez au début d’une autre grande perspective conduisant à monument de Pasteur sur la Place de Breteuil, l’École Militaire et la Tour Eiffel.
La Place de Breteuil
La Place de Breteuil se situe au carrefour de l’Avenue de Breteuil, l’Avenue de Saxe, la Rue Valentin-Haüy et la Rue Duroc. La statue monumentale en son centre représente Louis Pasteur et a été sculptée par Alexandre Falguière en 1904. La place offre une vue remarquable avec deux perspective : la première menant à la Tour Eiffel et la seconde aux Invalides. Derrière vous, on aperçoit le sommet de la Tour Montparnasse.
L’Avenue de Saxe
Continuez votre promenade le long de l’Avenue de Saxe ombragée à la belle saison, qui doit son nom à Maurice de Saxe (1696-1750), Maréchal de France sous Louis XV. Tous les jeudi et samedi matins se tient un marché réputé.
La Place de Fontenoy
L’avenue conduit à l’entrée de l’École Militaire sur la Place de Fontenoy avec ses grilles fermant le vaste complexe. L’école militaire a été fondée en 1750 par Louis XV à l’issue de la Guerre de Succession d’Autriche. C’est le Maréchal Maurice de Saxe qui a eu l’idée de créer un collège universitaire pour les officiers issus de la pauvre noblesse et il gagna le soutien de la Marquise de Pompadour et du banquier Joseph Paris Duverney. L’édification du complexe a été confiée à l’architecte Ange-Jacques Gabriel lequel a achevé l’école en 1760.
De l’autre côté de la place se tient un autre bâtiment intéressant : le siège moderne de l’Unesco. Quant au nom de la place, elle se réfère à la Bataille de Fontenoy (11 mai 1745, près de Tournai en Belgique) qui a vu la victoire du Maréchal Maurice de Saxe sur les Alliés.
La ballade peut être poursuivie en atteignant la Tour Eiffel à travers le Champ-de-Mars. Lorsque nous avions atteint la Place de Fontenoy, le ciel se faisait menaçant et nous avons décidé de la terminer en nous engouffrant dans la station de métro la plus proche… En tout cas, cette ballade nous a permis d’apercevoir de belles vues de Paris… assurément, l’hiver peut être magnifique à Paris !
Une visite à la Tour Eiffel pendant la saison de Noël est devenue un des temps forts à Paris. Des marchés de Noël aux patinoires éphémères, le quartier du Trocadéro – Tour Eiffel – Champ de Mars reste très populaire auprès des Parisiens et des touristes à l’approche des fêtes.
Un moment magique survient à chaque heure pile lorsqu’une multitude de lumières clignotantes font scintiller la tour pendant 5 minutes. Cet événement, qui a lieu tous les jours de l’année, revêt un caractère particulier pendant les fêtes de fin d’année.
La grande patinoire est de retour à Noël 2014 après quelques années d’absence dues aux travaux engagés au premier étage.
Pour Noël 2014 et le Nouvel An 2015, une gigantesque bulle transparente abritant une forêt de sapins enneigés a été placée sous la Tour Eiffel. Plus de 120 épicéas ont été temporairement plantés sous les quatre arches de la Dame de Fer, la bulle étant savamment éclairée pour donner l’impression de neige tombante.
Aux alentours de la Tour Eiffel, deux marchés de Noël sont ouverts aux visiteurs en 2014 : le premier se situe au Champ-de-Mars (Avenue Anatole France) et le second sur le Quai Branly le long de la Seine. Dans le passé, les jardins du Trocadéro étaient transformés en zone de loisirs spécialement dédiée à l’hiver : « Trocadéro on ice ». Cette initiative n’a pas été reconduite à Noël 2014 à cause des travaux en cours au Palais de Chaillot.
200 : c’est le nombre total d’édifices religieux répartis sur l’ensemble du territoire de Paris. La moitié appartient à la municipalité. Tous les cinq ans, la Ville de Paris y consacre un budget de rénovation s’élevant à près de 70 millions d’euros. Parmi les plus connus figurent Notre-Dame de Paris, la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre, l’église du Dôme des Invalides, la Sainte-Chapelle, la Madeleine, Saint-Eustache, Sainte-Clotilde, Saint-Augustin et Saint-Étienne-du-Mont.
En fin de journée, nous nous sommes dirigés vers Notre-Dame pour admirer le grand sapin de Noël. A la tombée de la nuit, le parvis de la cathédrale s’est peu à peu illuminé, du sapin aux candélabres sans oublier la splendide façade gothique du sanctuaire.
Si vous êtes de passage en décembre à Paris, ne manquez pas de venir aux alentours de 17h pour profiter de cet émerveillement.
Le grand sapin de Noël trône au centre du parvis, sur le « point zéro » des routes de France. Il a été offert par le peuple russe aux autorités catholiques de la ville de Paris.
Voici 10 de nos photos préférées que nous avons prises ce soir, 6 décembre 2014 :
Aujourd’hui, nous découvrons un jeune Artiste, qui vit en Aquitaine. Graphiste et Photographe, il s’est prêté au jeu de l’interview, pour nous.
French Moments : Bonjour Thierry, de quelle région de France êtes-vous originaire ? Thierry : Je suis originaire d’Aquitaine. Je suis né à Mont-de-Marsan dans les Landes, et je vis actuellement à Agen dans le Lot-et-Garonne.
FM : Comment est née cette passion pour la photographie ? Thierry : Etant Graphiste freelance, travaillant avec des photographies toute la journée, j’ai eu envie de créer mes propres clichés. Passionné par l’image, en général, je me suis naturellement tourné vers la photographie.
FM : Quels sont les thèmes que vous préférez photographier ? Thierry :Les paysages, les villages, les châteaux, les cités médiévales …
Le patrimoine de la France est très riche, et il suffit d’attendre la fin de la journée, pour que ces superbes Sites se révèlent. Vous remarquerez que je photographie souvent à l’heure bleue. Lorsque les éclairages s’allument, l’atmosphère devient souvent féérique.
FM : Est-ce qu’il y a une photo particulière dont vous êtes fier ? Thierry :Ma photographie du village de Beynac-et-Cazenac, en Dordogne, est ma plus belle réussite, et mon plus beau souvenir. Ce village, classé parmi les « Plus beaux villages de France », est accroché à la roche, dominé par son château médiéval, surplombant la Vallée de la Dordogne. Ce Site est vraiment superbe. Et à l’heure bleue, la magie a opéré …
FM : Si vous deviez photographier une autre région de France, laquelle choisiriez-vous ? Thierry : Honnêtement, l’Aquitaine a un patrimoine médiéval très riche, ce qui n’est pas pour me déplaire, mais il est évident qu’en tant que photographe, j’ai envie de parcourir la France, et découvrir d’autres richesses. Je pense notamment à la Bretagne et sa côte sauvage, l’Alsace et ses châteaux, l’Auvergne et ses volcans, la Provence et ses villages perchés … Impossible de choisir une région, tellement la France réserve de magnifiques Sites.
FM : Avez-vous un conseil à donner à ceux qui désirent se lancer dans la photographie ? Thierry : Savoir apprécier ce qui nous entoure, et aimer le mettre en valeur.
En ce qui concerne les paysages, sites touristiques … Il faut savoir s’imprégner du lieu, le découvrir sous toutes ses facettes, observer, analyser, et essayer d’en tirer la meilleure image possible.
FM : Merci Thierry pour ce temps et nous vous souhaitons beaucoup de succès dans la suite de vos aventures photographiques !
Voici quelques-unes des magnifiques photos de Thierry :
Noël est dans moins d’un mois et il était temps de se mettre à la page. Après quelques heures passées à peaufiner nos photos sur le logiciel de retouches, nous sommes maintenant prêts à commencer la période de l’Avent avec une attente des fêtes de fin d’année toute particulière.
Pour la seconde fois, nous allons vivre un Noël français et nous sommes impatients de découvrir quelques marchés de Noël en Alsace ainsi que les illuminations à Paris.
Vous découvrirez sur nos réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Google +, Instagram) plusieurs photos régulièrement postées ainsi que quelques infos sur des marchés de noël en France.
A très bientôt sur notre blog et bons préparatifs des fêtes !
Pendant la saison de Noël, ce sont plus de 125 rues qui bénéficient d’illuminations à Paris. Tous les soirs, dès 17h, la plupart de ces artères urbains revêtent leur habit de lumière pour la joie des plus jeunes… et des plus grands.
Voici une liste de rues illuminées par arrondissement (basée sur 2013). A noter que certaines rues – notamment commerciales – bénéficieront d’un dispositif lumineux plus riche que d’autres dans lesquelles de simples guirlandes électriques seront mises en place.
À l’origine une tradition venant d’Alsace, les marchés de Noël s’organisent aujourd’hui dans toutes les grandes villes de France. Chaque année, les multitudes convergent vers ces marchés éphémères pour s’imprégner de l’esprit traditionnel de Noël. Judicieusement placé au centre de la ville avec de fameux monuments historiques en arrière-plan, le marché de Noël est un enchantement avec ses chalets décorés, ses illuminations et son grand sapin. Le parfum du vin chaud, de pains d’épices, de marrons chauds et autres friandises percent le grand froid de l’hiver pour la joie de tous, petits et grands. Voici les dates d’ouverture de de plusieurs marchés de Noël en France :
Champs-Élysées, Paris
Le marché de Noël des Champs-Élysées est ouvert du vendredi 14 novembre 2014 au dimanche 4 janvier 2015, de 11h à 20h30.
Station de métro : Concorde (lignes 1, 8 et 12), Champs-Élysées-Clemenceau (lignes 1 et 13)
L’Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris est un centre culturel dédié à la civilisation arabe, un lieu où l’Orient rencontre l’Occident. L’institut est appréciée des touristes pour sa terrasse panoramique offrant des vues splendides sur la capitale.
L’Institut du Monde Arabe dans le 5e arrondissement de Paris a pour origine un accord conclus en 1980 entre la France et 18 pays arabes visant à la création d’un institut de partage de la langue et la culture arabe.
Le bâtiment de l’Institut du Monde Arabe se dresse entre les quais de la Seine et le camps universitaire de Jussieu (Paris VI). Il a été conçu par l’architecte français Jean Nouvel et Architect-Studio puis édifié entre 1981 et 1987.
La façade bordant la Seine suit la courbe de la rivière tandis que la façade sud montre une paroi monumentale de verre.
A l’intérieur du bâtiment se trouvent un musée, une bibliothèque, une librairie, un auditorium et des bureaux. Le musée est une vitrine de la diversité du monde et de la civilisation arabe et présente plus de 560 œuvres d’art sur quatre niveaux : bronze, céramiques, pièces en bois, textiles, objects scientifiques, illuminations, etc.
La terrasse panoramique de l’Institut du Monde Arabe
Au niveau 9, la terrasse panoramique offre une vue remarquable sur l’Île de la Cité et l’Île Saint-Louis, et la Rive Droite de La Défense à la Porte de Bagnolet. La vue donnant sur le chevet de Notre-Dame est parmi une des plus renommée de la capitale.
Hier matin, le parcours du Tour de France 2015 a été dévoilé au palais des Congrès à Paris. La 102e édition de la « Grande Boucle » aura lieu du 4 au 26 juillet prochain et sera une belle occasion de (re)découvrir les paysages de notre France profonde, sans oublier les Pays-Bas et la Belgique.
Le 4 juillet 2015, le Tour s’élancera de la ville néerlandaise d’Utrecht. Bien que les Pays-Bas ne partagent pas de frontière commune avec la France, se sera la sixième fois que le Tour de France y commencera – un record : 1954 (Amsterdam), 1973 (Scheveningen), 1978 (Leiden), 1996 (Bois-le-Duc) et 2010 (Rotterdam).
Le Tour de France inclura des étapes de plaine aux Pays-Bas de Utrecht à Neeltje Jans (Zélande) et en Belgique de Anvers à Huy puis de Seraing à Cambrai en France.
Dans le Nord de la France, des étapes de plaine et accidentées seront organisées dans la région Nord-Pas-de-Calais et en Picardie de Arras à Amiens. Puis, le Tour partira de la petite ville normande de Livarot pour arriver à Fougères en Bretagne. Pendant le weekend du 11 et 12 juillet, les coureurs traverseront la province bretonne de Rennes à Mûr de Bretagne puis Vannes.
De Vannes, les cyclistes s’envoleront direction le Sud de la France pour commencer leurs premières étapes de montagne dans les Pyrénées à partir de Pau. La dernière étape pyrénéenne du Tour de France les conduira au Plateau de Beille. De Muret près de Toulouse, le Tour prendre ensuite la direction des Alpes Françaises, avec des étapes de moyenne montagne entre les départements de Haute-Garonne et la Drôme (Rodez, Mende, Valence).
Dans les Alpes Françaises, les cyclistes affronteront les cols de montagnes à la fois dans les Alpes provençales et les Alpes du Nord en Dauphiné et Savoie.
L’arrivée aura lieu le dimanche 26 juillet aux Champs-Élysées, à l’issue d’une étape de plain de 107 km entre Sèvres et Paris.
Le massif du Mont-Blanc est visible de plusieurs endroits dans les Alpes et mêmes des plaines : de Genève à Lyon et des hauteurs de Dijon à Grenoble. Sous de bonnes conditions atmosphérique, la forme particulière de la montagne la plus haute de France et d’Europe occidentale est également visible des Vosges méridionales, des Monts du Jura et du Massif Central. Cependant, contrairement à la légende urbaine, il a toujours été impossible de voir le Mont-Blanc du sommet de la Tour Eiffel à Paris en partie dû au phénomène de réfraction atmosphérique et surtout parce que les deux points sont trop éloignés l’un de l’autre.
Voici une compilation de 10 photos avec vue sur la masse blanche du Mont-Blanc émergeant au-dessus des montagnes avoisinantes :
Le Mont-Blanc vu du sommet du Semnoz au-dessus d’Annecy (Haute-Savoie) :
Dimanche dernier, nous avons profité d’un peu de soleil pour visiter à nouveau le village fleuri de Hirtzbach, situé hors des sentiers battus… Voici une sélection de photos pour le plaisir des yeux…
De mi-juillet à la mi-août, la Ville de Paris organise un événement appelé judicieusement « Paris-Plages ». Il s’agit de plages artificielles aménagées temporairement le long des Quais de la Seine.
L’opération a été créée pour la première fois en 2002 par le Maire socialiste de l’époque, Bertrand Delanoë, pour les Parisiens qui ne pouvaient pas se rendre en vacances à la mer pendant l’été.
La première édition de Paris-Plages en 2002 occupait la voie express Georges Pompidou le long de la Rive Droite, transformée pour l’occasion en zone réservée aux piétons.
En 2006, une deuxième plage a été ajoutée à l’événement le long de la Rive Gauche. Depuis la première édition, de nouvelles structures et animations ont été créés pour enrichir le concept : une navette reliant les deux rives, une piscine flottante, une troisième plage le long du Bassin de la Villette au nord-est de Paris, ainsi que des cafés, des glaciers, des concours de sculptures sur sable, des leçons de danse, des murs d’escalade, des compétitions sportives, etc.
La plage de sable reçoit de nombreux éléments agrémentant la visite : transats, fontaines brumeuses et palmiers.
Malgré son nom, l’opération Paris-Plages ne permet pas la baignade dans la Seine pour des raisons d’hygiène et de sécurité. Néanmoins, Paris-Plages est devenu un événement au succès populaire croissant, accueillant jusqu’à 4 millions de visiteurs en 2007.
Paris-Plages est réparti sur trois emplacements : le long de la Voie Express Georges Pompidou entre le Louvre et le Pont de Sully, sur la Rive Gauche près du Port de la Gare, et le long du Bassin de la Villette (métro Jaures / Stalingrad).
Le 1er juillet, l’émission « Le Village Préféré des Français » sur France 2 a partagé les 22 villages de France en lice en vue de la première place. Avec 22 villages représentés (1 par région de France métropolitaine), tous plus beaux les uns que les autres, la compétition s’est avérée particulièrement serrée.
En 2012, Saint-Cirq-Lapopie, dans le département du Lot (Midi-Pyrénées), avait été élu village préféré des Français par vote sur internet auquel 130 000 personnes avaient participé. En 2013, le grand gagnant du classement était Éguisheim, un village localisé le long de la Route des Vins d’Alsace.
Le charmant village de Cordes-sur-Ciel est construit sur un éperon rocheux près d’Albi. Son nom reflète le site exceptionnelle du village, notamment lorsque la colline habitée émerge au-dessus des nuages telle un sanctuaire bénit des dieux !
Construite sur un arc de la Garonne, l’ancienne ville de Bordeaux est célèbre pour la réputation de ses vins, mais elle l’est également pour son quartier du Port de la Lune inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco. La capitale de l’Aquitaine présente une unité de style architectural intéressante car plusieurs des bâtiments en centre-ville ont été préservés depuis le 18e siècle. Cette ville d’art et d’histoire est devenue la résidence de grands philosophes et politiciens tels que Étienne de la Boétie, Montaigne ou Montesquieu.
Nous espérons que ces photos noir-et-blanc de Bordeaux révèleront la vieille ville et certains de ses monuments sous un autre regard.
Le Pont de pierre traversant la Garonne :
Sur la place du Grand Théâtre de Bordeaux :
La façade du transept Nord de la cathédrale Saint André :
Une gargouille menaçante sur la Tour Pey-Berland :
Dans le quartier du Triangle d’or :
Un autre élément décoratif sur le coin d’une façade dans le quartier du Triangle d’Or :
La place du Grand Théâtre :
Un mascaron sur la façade d’un bâtiment dans le Triangle d’Or :
La Porte Cailhau :
Un détail décoratif Place Saint Projet :
La classique Place du Parlement :
The fenêtres décorées de mascarons, Place du Parlement :
Un fronton classique sur un des bâtiments bordant la Place de la Bourse :
Fontaine au centre de la Place de la Bourse :
Une autre vue de la fontaine au centre de la Place de la Bourse :
Des façades classiques du 18e siècle près de la Place de la Bourse :
Détail du monument aux Girondins, Place des Quinconces :
La fontaine du monument aux Girondins, Place des Quinconces :
Détail de la façade de l’église Notre-Dame :
Une enseigne près de l’église Notre-Dame :
Pour visionner ces photos en haute résolution, rendez-vous sur notre album Flickr.
Pour en savoir plus sur Bordeaux, notre site internet [en anglais] contient plusieurs pages sur la ville (histoire, monuments, architecture).
Nous avons demandé à Camille de Hillsong Paris Sisterhood de nous écrire un petit reportage sur un événement qui a eu lieu le mois dernier à Paris. French Moments soutient la cause de La Campagne A21 qui s’engage à abolir le trafic humain dans le monde.
La Marche pour la Liberté à Paris
Le samedi 24 mai 2014 à 11h, Hillsong Paris Sisterhood s’est rassemblé à Paris à l’occasion d’une marche pour la liberté en partenariat avec la campagne A21.
Une longue ligne de femmes marchant les unes après les autres, portaient un T-shirt « Marche pour la liberté » et des chaussures à talon dans les rues de Paris. De la Place de la République à l’Hôtel de Ville, cette marche avait pour objectif de sensibiliser la population sur le trafic humain qui sévit dans nos villes et notre nation.
La campagne A21 a pour but d’abolir l’injustice dans le 21ème siècle. Il y a plus d’esclaves aujourd’hui dans le monde qu’à tout autre moment dans l’histoire, avec une estimation de 27 millions de captifs à travers la planète. Il s’agit de l’activité de crime organisé dont la croissance est la plus rapide dans le monde. Les actions de la campagne A21 combattent le trafic humain en réalisant des campagnes de prévention dans les écoles, les orphelinats et les universités. Elle apporte protection et soin aux victimes dans les foyers d’urgences qui les accueillent et également grâce à un système de mesures préventives et de protection. A21 s’engage aussi dans la poursuite en justice des trafiquants en collaborant avec les travailleurs sociaux et les autorités locales.
Pour plus d’informations sur le trafic humain, visitez le site officiel de la campagne A21 : www.theA21campaign.org.
L’atmosphère lors de la marche était forte, et les pas de chacune des participantes résonnaient d’autorité. De nombreux hommes étaient là pour distribuer des brochures explicatives sur la campagne A21 et pour répondre aux questions du public. Ce samedi, nous avons pu sensibiliser la population et récolter des fonds pour la campagne A21.
C’était superbe de pouvoir s’unir et agir d’un commun accord ! Ensemble, nous pouvons faire quelque chose !
Sisterhood Paris
Quelques chiffres clés sur le trafic humain
27 millions : le nombre d’esclaves dans le monde aujourd’hui. L’âge moyen des victimes tend à diminuer d’années en années.
80% des victimes en provenance du Tiers-monde sont des femmes et 50% des enfants.
1 trafiquant sur 100 000 est condamné en Europe.
Toutes les 30 secondes, une personne est victime de ce trafic inadmissible.
Seulement 1 à 2% des victimes sont secourues.
Le trafic humain est l’activité de crime organisé qui augmente le plus rapidement dans le monde.
Le trafic des femmes génère environ 12 milliards de dollars par an au crime organisé.
Le fléau touche aussi bien les pays du Tiers-monde que les pays riches telle que la France.
Auparavant, la fête de la Saint-Jean était célébrée partout en France. Aujourd’hui, seuls quelques régions continuent la tradition d’origine païenne de l’allumage des fameux bûchers. Cet petit article relate les différentes traditions suivies en France, en Belgique et au Québec.
La fête de la Saint Jean est à l’origine une fête païenne.
La célébration de la Saint Jean à Soulzbach en Alsace
Dans le culte de la lumière, les païens se servaient du 21 juin pour rendre hommage au solstice d’été, la journée la plus longue du calendrier. Les grands feux érigés lors de la Saint Jean, et qui brûlaient toute la nuit, célébraient la puissance fertilisante du soleil apportée par la nouvelle saison : l’été.
Notons qu’en France, la saison de l’été commence officiellement le 21 juin.
Le solstice d’été marquant dans le monde agricole le temps des grands travaux des champs, la Saint Jean était l’occasion pour bénir les moissons. Pour les païens, les fêtes de la Saint Jean célébraient ainsi autant la lumière du soleil que les moissons.
Quand la France adopta le calendrier grégorien en 1582, le solstice d’été qui était alors le 21 juin dans le calendrier julien (de Jules César) devint le 24 juin. Ceci explique pourquoi la fête de la Saint Jean est désormais célébrée le 24 juin.
Aujourd’hui, il est encore incertain si d’autres pratiques comme des sacrifices d’animaux avaient lieu lors des fêtes païennes de la Saint Jean.
Comme de nombreuses autres fêtes d’origine païenne, la Saint Jean fut reprise par l’Eglise catholique. Toutefois, les fêtes de la Saint Jean jouissaient d’une telle réputation, qu’il était très difficile pour l’Eglise de l’interdire. Ainsi fut intégré aux célébrations le culte du saint catholique du jour, c’est-à-dire la Saint Jean-Baptiste. Peu à peu, la fête de la Saint Jean se transforma en fête religieuse en l’honneur de Saint Jean-Baptiste.
Jean-Baptiste, le cousin de Jésus (fils de Madeleine, sœur de Marie) est celui qui annonça la venue du Christ. Il est le seul avec la Vierge et le Christ qui ont une fête associée à leur personnage dans le calendrier liturgique, la Vierge étant célébrée lors de l’Assomption et le Christ à Noël. Il faut noter que la Saint Jean, qui commémore la naissance de Jean-Baptiste, est fêtée exactement 6 mois avec la naissance de Jésus. La coutume affirme que Jean-Baptiste serait né 6 mois avant Jésus.
Les célébrations de la Saint-Jean aujourd’hui
Profondément catholique à l’époque du Moyen-Âge et pendant l’Ancien Régime, on comprend, non sans peine, que la fête Saint-Jean fut un jour férié en France jusqu’à la Révolution française ou plus exactement jusqu’au Concordat de 1801 (voir note en bas d’article). Maintenue jusqu’au début du siècle, la tradition se perd au fil des ans. Même si elle n’est plus autant célébrée qu’auparavant, la fête de la Saint Jean reste profondément ancrée dans certaines régions de France.
C’est peut-être en Catalogne, où la fête de la Saint-Jean reste la plus célébrée. La veille de la Saint Jean, le 23 juin, une flamme qui brûle toute l’année au Castillet à Perpignan est montée au sommet du Canigou, la montagne sacrée des Catalans (2785m).
Elle est régénérée, à l’aide de fagots rapportés de tout le pays catalan et « redistribuée » dans tous les villages alentours, allant même jusqu’en Provence en signe de paix et d’amitié. Il faut 3 jours à la flamme pour traverser la Provence, de Perpignan à Menton.
– À Perpignan, différentes manifestations mobilisent les habitants à la Saint-Jean : chansons catalanes, gala folklorique, spectacle pyrotechnique, feux de joie et la traditionnelle sardane.
– À Arles, en Provence, on revêt son costume provençal traditionnel avant d’assister aux manifestations et aux danses traditionnelles.
La Saint-Jean en Bretagne
En Bretagne, suivant les villages, différentes traditions sont célébrées mais les feux de joie sont très souvent accompagnés de fest-noz, danses populaires bretonnes.
En Alsace, les traditions peuvent varier en fonction de la localité. Dans les vallées vosgiennes, l’on érige sur les hauteurs des bûchers appelés “fàckel” en dialecte alsacien. Ces véritables monuments de bois demandent un travail de patience et de longue haleine au bruit des scies, haches, marteaux et tronçonneuses. Généralement, l’on érige un grand “fàckel” flanqué d’un petit modèle. Selon la tradition, le “fàckel” est couronné de branches de sapin et surmonté du drapeau français. Ainsi paré, il sera prêt pour la Saint-Jean. À la venue du soir, les festivités commenceront par la mise à feu du petit “fàckel”. Puis à la tombée de la nuit, la fête battra son plein avec la crémation du grand bûcher, laquelle sera accompagnée de feux d’artifice et d’une animation musicale et dansante.
La Saint-Jean en Flandre
En Flandre, et plus exactement à Bergues, la Saint-Jean n’est pas célébrée le 23 juin au soir mais le dernier samedi du mois de Juin. Ainsi en 2014, elle est célébrée le 28 juin. Et comme dans de nombreux autres villages de France, on y danse autour d’un feu de joie avant le feu d’artifice final.
En résumé, il serait impossible de lister tous les villages de France célébrant la Saint-Jean mais peut être que lors de vos prochaines vacances, cela vous donnera l’occasion de parler avec les locaux à ce sujet.
La fête de Saint Jean dans la Francophonie
La Saint Jean est également célébrée dans d’autres pays francophones.
Deux lieux se distinguent :
En Belgique/Wallonie : à Mons
Après une pause de 150 ans, la Saint-Jean est, depuis 1900, à nouveau célébrée et remporte chaque année de plus en plus de succès auprès des Montois.
Comme en pays flamands, la Saint Jean est fêtée le dernier week-end de juin et non le 23 juin.
A côté de la tradition : la mise à feu du bûcher est annoncée par des cortèges et des tambours parcourant toute la ville. On a vu au fil des années se développer un festival culturel rassemblant de nombreux concerts, des jeux de cirques pour les enfants, des bals traditionnels (proche des fest-noz) et des souffleurs de feu.
La ville de Mons se transforme le temps d’un week-end et prend des airs de fêtes.
Depuis 2 ans, la flamme du Canigou traverse même la France pour aller jusque Mons.
Au Québec
La Saint-Jean au Québec, fête nationale
Quand les Français s’établirent dans la « Nouvelle-France » en 1606, ils amenèrent avec eux la Saint-Jean qui sera célébrée jusqu’aux soulèvement patriotiques de 1837 et 1838. Ce n’est qu’en 1842, que la Saint-Jean est fêtée à nouveau.
En 1908, Saint Jean-Baptiste devient le patron des Canadiens français après décision du pape Pie X. Mais ce n’est qu’à partir de 1925 que le 24 juin est institué comme jour férié.
Lorsqu’en 1964, le gouverneur général Georges Vanier pris part aux festivités, la Saint-Jean connut une connotation politique, qui sera renforcée en 1968 avec la présence du premier ministre Pierre-Elliott Trudeau.
Mais ce ne sera que bien plus tard, en 1977, que la Saint Jean-Baptiste devint officiellement la Fête nationale du Québec.
Les feux de joie y sont toujours présents, tout comme les concerts en plein air et le défilé traditionnel.
En 2014, la fête du Québec est placée sous le thème « Nous sommes le Québec », l’occasion de célébrer la fierté d’être Québécois, de promouvoir le Québec ainsi que la langue française.
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Le Concordat : Suite à la Révolution Française de 1789, la France est secouée de nombreuses guerres civiles et religieuses. Le Concordat de 1801 signé entre Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII reconnaît la religion catholique comme étant la religion principale en France et la reconnaissance de la République par le pape Pie VII. C’est d’ailleurs grâce au Concordat que de nombreux fêtes catholiques sont restées des jours fériés en France comme par exemple l’Ascension ou l’Assomption.
Tel un château de conte de fée, Chantilly est entouré d’un écrin de verdure similaire à ceux de Versailles et Vaux-le-Vicomte. Nous avons visité Chantilly en 2009 et avons gardé du somptueux château un souvenir mémorable. Malgré ses apparences royales, Chantilly n’a jamais appartenu aux rois de France, d’illustres familles de la noblesse française en étant les maîtres. Chantilly est la quintessence de l’élégance française, ce que nous tentons de démontrer grâce à ces clichés convertis en noir et blanc !
Retrouvez ces photos en meilleure qualité sur notre compte Flickr ici.
Notre site web anglais propose une page publiée il y a quelques années sur Chantilly ici.
Cette semaine, French Moments introduit sur la page Facebook de l’école de langue « French in Sydney » une nouvelle opération simplement nommée : Le Vocabulaire. Il s’agit de mots en français traduits en anglais (et vice-versa !) illustrés par des images prises de la photothèque de French Moments.
Tous les matins à 6h (heure de Sydney), une nouvelle image sera publiée avec un nouveau mot de vocabulaire. C’est un gros engagement… que nous essayerons de maintenir pendant 365 jours !
Nous espérons que vous aimerez ce petit rendez-vous photographique autant que nous avons eu plaisir à les créer (merci Photoshop !).
Voici quelques exemples d’images qui seront prochainement diffusées sur le compte Facebook :
Progressivement, toutes ces images figureront sur notre site web www.frenchmoments.eu et pourront être téléchargées gratuitement pour le simple plaisir des yeux…
La France, grand pays souverain d’Europe occidentale, fait partie de l’Union européenne (UE) dont elle est membre fondateur. Le 9 mai 1950, Robert Schuman, alors ministre français des Affaires étrangères, annonça la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), prémisse de ce qui deviendra l’Union Européenne.
L’union politique des pays européens (6 pays à la création de la CECA) ainsi que l’union économique et monétaire (donnant naissance à l’euro) seront institués en 1992 avec le traité de Maastricht.
Aujourd’hui quand on voyage en France, on a dans les mains une monnaie unique et commune à 18 pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Grèce, Slovénie, Chypre, Malte, Slovaquie, Estonie et Lettonie).
Lors d’un voyage en Europe, l’on traverse des frontières factices grâce à l’espace Schengen (comprenant tous les pays de l’UE, mais aussi le Liechtenstein, la Norvège, l’Islande et la Suisse, à l’exception du Royaume-Uni et de l’Irlande). Mais savez-vous comment fonctionne l’UE ?
Petit rappel sur le fonctionnement de l’UE et ses principales institutions
L’Union Européenne est dotée de plusieurs institutions, chacune remplissant un rôle bien précis mais les 5 principales sont les suivantes :
– le Parlement européen, qui est élu au suffrage universel direct tous les 5 ans par tous les européens, compte 751 députés représentant de manière proportionnelle les Etats membres de l’UE. A titre d’exemple, l’Allemagne, le pays le plus peuplé compte 96 députés, la France 74, l’Irlande 11 et le Luxembourg 6. Son rôle est de représenter les intérêts des citoyens européens ainsi que de voter le budget européen. Le Parlement européen siège à Strasbourg.
– le Conseil de l’Union Européenne ou plus communément appelé le Conseil des ministres représente lui les gouvernements des pays membres de l’UE (il réunit les ministres des 28 pays suivant l’ordre du jour : affaires étrangères, agriculture, finance…). Il décide conjointement avec le Parlement européen des actes législatifs et budgétaires. Le Conseil siège à Bruxelles.
– la Cour de Justice de l’Union Européenne veille à au respect de l’application du droit européen par les pays de l’UE ainsi que par ses citoyens. Elle siège à Luxembourg.
– la Commission européenne est un peu le visage de l’UE pour le reste du monde. C’est aussi son président (actuellement José Manuel Barroso) qui représente l’UE à l’étranger. C’est aussi elle qui va négocier des accords avec des pays tiers par exemple. Elle veille également à s’assurer que le droit européen instauré par les traités est bien respecté par les Etats membres. Elle est composée de 28 commissaires (un commissaire par pays), répartis dans des « DG » (directions générales) responsables de domaines spécifiques comme l’environnement, la traduction, la fiscalité et l’union douanières. Elle siège à Bruxelles.
– le Conseil Européen est un sommet des chefs d’Etats et de gouvernements des Etats membres, un peu similaire au G8/G20 mais à l’échelle de l’Europe. Il définit les grands axes politiques de l’UE ou les affaires urgentes comme par exemple aujourd’hui le rôle de l’UE à jouer en Ukraine.
Les symboles de l’Union européenne :
Chaque pays européen possède des symboles d’unité nationale : son drapeau, son hymne national ou encore sa fête nationale. L’Union européenne a aussi ses symboles.
Le plus connu d’entre eux est le drapeau européen : un cercle de 12 étoiles dorées sur fond bleu symbolisant l’unité, la solidarité et l’harmonie entre les peuples d’Europe.
L’hymne européen : la Neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven est interprétée lors de cérémonies du Conseil de l’Europe ou de l’Union européenne.
Et pour commémorer la déclaration de Robert Schuman du 9 mai 1950, acte de naissance de l’Union européenne, il fut décidé en 1985 d’instituter une journée de l’Europe.
A cette occasion, toutes les institutions de l’UE ouvrent leurs portes au public, que ce soit à Bruxelles, Luxembourg ou encore Strasbourg. De nombreuses activités, manifestations, débats, concerts et autres événements sont organisés lors de cette journée, dans le but de mieux faire connaître l’Union européenne, de sensibiliser les plus jeunes et de renforcer aussi le sentiment d’appartenance à l’UE.
Cette année est un peu spéciale, car nous avons aussi les élections européennes, qui se dérouleront au mois de juin. Et face à la crise et à l’euroscepticisme qui gangrènent les pays européens, la 28ème édition de la Journée de l’Europe en 2014 est organisée sous le signe du dialogue et du débat sur le futur de l’Europe. Avec un slogan « L’enjeu c’est l’Europe. Il s’agit de vous, participez aux débats ! », l’on essayera de motiver les Européens à l’importance de l’UE, à les pousser à voter aux élections européennes, élections où le taux d’absentéisme est de plus en plus élevé.
Pour rejoindre Londres depuis Paris, quoi de mieux que l’Eurostar ! En une heure et quart même pas, et de surcroît de centre ville à centre ville pour parfois moins cher que l’avion, l’Eurostar a su au fil des années faire sa place dans le paysage européen des moyens de locomotion.
L’idée de relier l’Angleterre au continent via la voie terrestre daterait de 1855, date à laquelle la Reine Victoria et Napoléon III auraient approuvé le projet du tunnel sous-marin, projet qui sera présenté 10 ans plus tard en 1867 à l’Exposition Universelle de Paris.
Mais ce n’est qu’en 1986, suite à la signature du traité de Cantorbéry que la liaison transmanche fut officialisée.
Inauguré le 6 mai 1994 en grande pompe par François Mitterrand et la Reine Elizabeth II d’Angleterre, les travaux de ce gigantesque projet auront mis en tout 6 ans (1987-1994) et surtout mis à mal les finances publiques : le coût initial de la construction ayant été multiplié par 3, passant de 4,6 à 15 milliards d’euros.
Inauguration du Tunnel sous la Manche le 6 mai 1994. De gauche à droite : Danielle Mitterrand, François Mitterand et Elizabeth II.
Après plusieurs années rongées par des problèmes financiers (la dette datant de la construction du tunnel ayant bien failli couler l’entreprise), 2005 aura été une année de seconde chance pour l’Eurostar. Des négociations sur la dette de l’entreprise, un plan de sauvegarde approuvé par le tribunal de commerce de Paris et surtout un accord entre les créanciers convenant d’une baisse de 54% de la dette, auront permis à Eurostar de tenir la tête hors de l’eau.
Aujourd’hui après 20 ans de service, plus de 330 millions de voyageurs auront emprunté le tunnel sous la Manche, dont 10 millions rien qu’en 2013. Depuis 2005, tous les comptes sont positifs. La société Eurotunnel aurait même dégagé un bénéfice net de 101 millions d’euros en 2013.
Avec le statut du tunnel ayant le trafic le plus important du monde (entre 350 et 400 trains circuleraient par jours dans le tunnel), l’Eurostar a pour projet d’étendre son réseau jusqu’à Amsterdam en 2016.
Le saviez-vous ?
Beaucoup de français font l’analogisme mais Eurostar n’est pas Eurotunnel.
Eurostar, client d’Eurotunnel est la société gérant le train à grande vitesse, lui-même reliant Paris, Lille, Calais et Bruxelles à Londres St Pancras, Ashford et Ebbsfleet. Eurotunnel gère le tunnel sous la Manche et le « Shuttle » permettant aux voyageurs de traverser la Manche à bord de leurs véhicules.
Fête du travail ou encore Fête du Muguet, le 1er mai est en France une date pleine de symboles.
Pour beaucoup de Français, c’est le jour des manifestations, des revendications syndicales. Le jour où toutes les rues ou presque sont bloquées à Paris à cause des syndicats ou de divers partis politiques comme l’UMP ou le Front National. Mieux vaut ne pas s’aventurer et jouer au touriste un 1er mai à Paris.
Quelle est l’origine du 1er mai comme étant la Fête du Travail ?
C’est suite à une grève sanglante des ouvriers de mai 1886 aux usines McCormick de Chicago (USA), où les Américains revendiquaient la journée de huit heures, que la France a décidé en hommage à cette grève mémorable de l’histoire américaine de manifester un 1er mai 1890 et d’y revendiquer leur triple revendication : 8h de travail, 8h de sommeil et 8h de loisirs. La loi de la « journée de huit heures » sera officiellement signée en France en 1919.
Ce n’est que plus tard, dans les années 30, plus exactement en 1936, que les manifestions du 1er mai atteignirent leurs apogées et deviendront un symbole de revendications sociales. Le gouvernement de Léon Blum adoptera suite aux manifestations du 1er mai 1936 de grandes mesures sociales comme la semaine de 40 heures, les deux premières semaines de congés payés et la reconnaissance du droit syndical.
Le 1er mai prendra son nom de « Fête du Travail » en 1941, sous le régime de Vichy et deviendra en 1947 un jour férié et payé.
Historiquement, le 1er mai est donc en France une fête des syndicats, une fête des ouvriers et des travailleurs. Mais depuis plusieurs années, le 1er mai a aussi pris des couleurs politiques. Le Front National (parti de l’extrême droite) par exemple s’est approprié le 1er mai depuis 1988 comme un rassemblement en l’honneur de Jeanne d’Arc (symbole pour ce parti du patriotisme) refusant ainsi l’image du droit ouvrier/syndical du 1er mai. Depuis lors, les manifestations syndicales ont également en plus de leurs revendications une connotation anti-FN et l’on retrouve dans les rues en plus des syndicaux, les politiciens.
Mais cette tradition ouvrière, syndicale et politique s’agrège aussi à d’anciennes traditions liées au printemps comme notamment l’arbre de mai ou le muguet.
Les traditions printanières
L’arbre de mai, tradition catholique pratiqué depuis le XVIème siècle est coiffé de rubans et de drapeaux avant d’être planté en l’honneur des nouveaux élus (les élections se déroulant en avril en France).
Le muguet, symbole par excellence du 1er mai est LE porte-bonheur du jour. Composé de petites clochettes (que l’on relie à la chance), on va le cueillir directement dans les bois pour les plus courageux d’entre nous, où on l’achètera (traditionnellement) sur des stands au bord de la route. Signe de porte-bonheur, nous offrons en France, un brin de muguet aux gens qu’on aime.
Mais pourquoi le muguet ? La tradition d’offrir un brin de muguet en signe de porte-bonheur remonterait au XVIème siècle. Le Roi de France Charles IX et sa mère Catherine de Médicis, alors en visite dans la Drôme, reçurent du chevalier Louis de Girard un brin de muguet que ce dernier avait cueilli dans son jardin. Symbolisant le printemps, le jeune Roi décida d’en faire une tradition et d’en offrir à toutes les dames de la cour. Les années passèrent et ce ne sera qu’au cours du XXème siècle, que le muguet sera associé avec la fête du travail : lorsque le 1er mai devint la fête du travail sous le régime de Vichy. L’églantine rouge, alors symbole de la gauche fut remplacée par le muguet.
Aujourd’hui, que l’on achète le muguet chez un fleuriste, en grande surface ou à un particulier, il y a de fortes chances que celui-ci provienne de la région nantaise. On estime à 80% la production du muguet issue de Nantes. Avec un chiffre d’affaires de plus de 32 millions d’euros pour l’année 2013, la tradition du brin de muguet porte-bonheur se porte plutôt bien.
Le 1er mai étant férié, certains Français prendront l’occasion pour aller se promener dans les bois et aller cueillir le muguet à l’état sauvage. Mais il se fait de plus en plus rare et les brins de muguets sauvages portant moins de clochettes, beaucoup préfèrent y mettre le prix et l’acheter en pot de chez un fleuriste. Ils pourront ensuite le replanter dans leur jardin et ainsi cultiver du muguet pour les années suivantes.
Cet après-midi nous sommes partis en petite excursion entre Annecy et Genève en Haute-Savoie. Le ciel était bleu et ceci laissait présager quelques surprises. En prenant la route qui mène d’Annecy à Cruseilles puis à Allonzier-la-Caille la route départementale 2 en direction de Frangy, on arrive à un petit village répondant au nom de Cercier.
Au village, il faut garer la voiture le long de la route partant de l’église et s’aventurer quelques dizaines de mètres au milieu des vergers pour apercevoir ni plus ni moins … le Mont-Blanc, le plus haut sommet de l’Union européenne, culminant à 4810 m d’altitude ! Distant de 66 km (à vol d’oiseau), le massif est facilement reconnaissable à la blancheur de ses glaciers.
Ce pont suspendu a été inauguré le 11 juillet 1839 à une époque où la Savoie n’était pas encore française. On l’appelle également « pont Charles-Albert » du nom du duc de Savoie, commanditaire de l’ouvrage. Long de 194 mètres, il franchit la gorge de la rivière Les Usses à 142 mètres de hauteur.
Nous voici, dimanche matin le 20 avril 2014. Une belle journée s’annonce dans notre région d’Alsace en France où le soleil perce les nuages. C’est une journée de célébration pour les chrétiens car en ce jour Jésus est ressuscité d’entre les morts.
Nous vous souhaitons de Joyeuses Pâques et une excellente journée !
Si vous voulez en savoir plus sur Pâques en France, voici quelques liens sur notre site Internet [en anglais] :
Nous avons quitté Annecy avec un petit pincement au cœur. Après un séjour de deux semaines, nous nous sommes attachés à cette belle région du Pays de Savoie. Les eaux turquoises et transparentes du lac, le charme de la Venise savoyarde, les vues magnifiques sur les montagnes, les délicieux produits locaux et la gentillesse des habitants ont contribué à faire de ce séjour un enchantement.
Idéalement situé à 5 km du centre-ville d’Annecy dans la banlieue nord, ce gîte aménagé au 2e étage de la maison des propriétaires avec entrée indépendante, est également proche de la voie rapide menant au massif des Aravis et ses stations (Le Grand-Bornand, La Clusaz). La formidable vue des fenêtres du gîte s’étend des quartiers résidentiels aux Préalpes d’Annecy (toutes les informations sur ce gîte classé « Gîte de France » se trouvent ici).
Le jour de notre départ, nous avons traversé la Suisse de Genève à Bâle, en passant par la belle région d’Orbe où nous avons admiré le beau paysage ensoleillé et la chaîne du Jura.
Le beau temps nous a heureusement suivis et c’est avec beaucoup de bonheur que nous allons découvrir les beaux sites alsaciens : Colmar, la Route des Vins, Obernai… et participer aux célébrations de Pâques dans cette région riche en traditions !
Pendant ce séjour en France, nous aurons donc admiré trois grands massifs montagneux : les Vosges, le Jura et les Alpes ! A bientôt pour la suite de nos aventures…
Voici une question ‘existentielle’ : « Qui en France distribue les œufs de Pâques ?« .
Mis à part les parents (!), il semblerait que les traditions se perdent. Traditionnellement, ce sont les cloches qui, en revenant de Rome, les déposent dans les jardins le dimanche matin. En faisant un tour aux supermarchés, il n’y a pourtant que lapins après lapins et il faut mener une recherche poussée pour trouver les fameuses cloches !
Un constat que nous avons fait dans la région d’Annecy : les jeunes de moins de 35 ans que nous avons interrogés ont plus entendu parler de ‘lapins’ que de ‘cloches’ lorsqu’ils étaient enfants.
Alors qu’en Alsace et dans le département lorrain de la Moselle, le lapin fait partie de la tradition pascale, il ne devrait pas en être de même dans le reste de la France.
Pour en avoir le cœur net, nous avons lancé sur nos réseaux sociaux (Facebook, Google+, Twitter, Instagram, etc) une opération « Cloche ou Lapin » et espérons obtenir quelques éléments de réponse sur les traditions françaises de Pâques.
C’est à votre tour de notre dire si chez vous en France, on est plutôt « cloche » ou « lapin » !
Déjà en 1907, des skieurs concurraient sur les pentes des Aravis mais c’est grâce à l’inauguration d’un téléphérique en 1956 que la commune s’est développée, attirant des dizaines de milliers de vacanciers chaque année. Idéalement située au pied du massif des Aravis, La Clusaz possède 84 pistes alignant 132 kilomètres. En ce début du mois d’avril, la plupart des pistes étaient toujours ouvertes et les skieurs pouvaient encore glisser à proximité du centre de la station.
La route du col des Aravis, reliant La Clusaz à Flumet, est l’unique passage routier franchissant la chaîne des Aravis. Pendant 10 kilomètres, la route menant au col des Aravis monte en lacets sur les pentes du massif des Aravis.
Situé à 1486 mètres d’altitude, le col des Aravis a accueilli près de 40 fois le Tour de France. Il constitue la frontière entre les départements de Haute-Savoie (74) et de Savoie (73). Quelques boutiques souvenirs et restaurants ponctuent la visite du col où l’on peut se procurer des cloches de Savoie, des bâtons de marche, diverses peluches de Saint-Bernard et autres bibelots.
Le col est au cœur de la chaîne des Aravis qui s’étend sur 25 km du Nord au Sud, de Cluses à Ugine. Le point culminant de la chaîne est la Pointe Percée (2752 m), située au Sud de Sallanches.
Au col se trouve une chapelle dédiée à Sainte-Anne dont la façade porte l’inscription : « Sainte Anne protégez les voyageurs ». Fondée en 1624, elle recevait les processions des paroissiens de la Clusaz qui invoquait la sainte dans les temps de malheurs.
Une fois la voiture garée au col, nous avons marché pendant une heure sur un des versants de la montagne au-dessus des chalets. Nous avons pu ainsi apprécier une meilleure vue du Mont-Blanc.
Nous avons observé à distance une harde de chamois broutant l’herbe et – comble d’un résident australien qui n’a jamais vu de serpent dans le bush – une vipère à moins d’un mètre de nous se chauffant au soleil !
Notre excursion dans les Aravis touchant à sa fin, nous sommes revenus à la voiture et il nous a fallu seulement 45 minutes pour quitter ce merveilleux paysage et rejoindreAnnecy.
Mercredi dernier, la journée s’annonçait belle et sans nuage. Nous avons donc décidé de tenter l’ascension (en voiture !) du Semnoz, la montagne emblématique des Annéciens.
Après avoir traversé la ville, nous avons commencé la montée près de la basilique de la Visitation qui offre d’ailleurs un intéressant point de vue sur le château d’Annecy et ses environs.
Le Semnoz se gravit en deux montées raides séparées par une sorte de plateau. Lors de la dernière ascension, la route suit plusieurs virages en lacets (en épingles à cheveux) dans la forêt avant de déboucher sur les hauts pâturages du Semnoz qui étaient toujours enneigés.
Tout à coup, un dernier virage nous a offert une vue à couper le souffle sur les Alpes et le majestueux Mont-Blanc.
Ce n’était pas difficile de trouver un parking pour continuer à pied la montée au Crêt de Châtillon (1 699 m), le point le plus élevé de la montagne.
Evoluant parfois dans l’herbe mais souvent dans la neige, l’ascension n’était pas difficile. Les premières fleurs du printemps dans les Alpes – des crocus – poussaient timidement dans les pâturages d’herbe sèche.
Au sommet, le panorama exceptionnel à 360 degrés est un des plus beaux des Alpes françaises. Une table d’orientation nous a permis de repérer toutes les montagnes importantes du nord des Alpes françaises : la Tournette, les massifs des Bornes, du Mont-Blanc, du Beaufortain, de la Vanoise, des Bauges, des Ecrins, de Belledonne, de la Chartreuse et du Vercors.
Une portion des lacs du Bourget et d’Annecy étaient visibles, ainsi que la chaîne du Jura (Crêt de la Neige, Grand Colombier), le Salève, la Dent du Chat, et plus proche de nous, la banlieue annécienne et le pays de l’Albanais autour de Rumilly.
Mais la véritable star du panorama était le Mont-Blanc, une masse blanche surplombant les autres montagnes – et donc facilement reconnaissable. Distant de 60 km à vol d’oiseau du Semnoz, le plus haut sommet de l’Union européenne culmine à 4810 mètres au-dessus du niveau de la mer.
L’autre grande montagne de Savoie, la Grande-Casse (3855 m), distante de 60 km, est le plus haut sommet de la Vanoise, et jouxte sur la gauche la Grande-Motte et le Mont-Pourri.
Au sommet, une plaque commémorative rappelle le souvenir de l’agent du Special Operations Executive britannique, le Captain Peter M. Churchill (1909-1972), qui, parachuté sur le Semnoz dans la nuit du 14 au 15 avril 1943, fut arrêté le lendemain à Saint-Jorioz avec son agent de liaison, Odette Samson. Tous deux furent ensuite déportés en Allemagne.
La saison hivernale était terminée lorsque nous y étions mais la neige restait abondante au sommet. Le Semnoz est une station de proximité appréciée des Annéciens. N’utilisant pas de canon de neige, la station de ski est une des plus écologiques des Alpes françaises. On estime à 15000 le nombre maximum de skieurs glissant sur ses pentes les dimanches d’hiver.
Au début de l’été, le Semnoz devient un lieu de promenade réputé, facilement accessible depuis Annecy par la route. A plusieurs reprises, la montagne a été gravie par le peloton du Tour de France, notamment lors de la 100e édition de la Grande Boucle en 2013.
Nous avons descendu le Semnoz par la D241 en direction du village de Quintal puis continué notre promenade par Gruffy et Alby-sur-Chéran avant de rejoindre Annecy par la D1201.
Aujourd’hui, le temps est pluvieux pour la première fois depuis notre arrivée à Annecy. C’est le moment idéal pour rester chez soi et reprendre certaines activités studieuses – un peu d’emails à écrire, du rangement et du nettoyage…
Car la journée n’est pas perdue, loin de là. D’ailleurs, on peut assister depuis la fenêtre de notre gîte à de timides éclaircies sur fond de nuages épais accrochés au flanc des montagnes.
Après plusieurs semaines sans pluie, il était temps qu’elle mouille un peu cette terre de printemps. L’herbe nous est apparue bien verte sous les rayons du soleil, ce que nous avons tenté de photographier tant bien que mal !
Ce que les Français appellent communément « le mauvais temps » ne devrait pas durer : on prévoit en effet un retour du beau temps dès demain. Nous serons repartis pour de nouvelles excursions dans la région !
Il y a plusieurs années, des brochures touristiques nous avaient appris l’existence des fantastiques gorges du Fier et d’un passage aménagé accroché à la falaise. Étant sur Annecy pendant deux semaines, nous avions enfin l’occasion de les découvrir. Ce fut fait ce dimanche après-midi. Après un court voyage par Poisy et Lovagny, le château de Montrottier est apparu, soudainement, au détour d’un virage.
En descendant la route, nous nous sommes garés près de l’entrée du domaine avec une vue idyllique du château établi sur une butte et entouré d’arbres fruitiers en fleurs.
Encore plus bas, le parking du site aménagé des Gorges du Fier permet de garer la voiture à 250 mètres du kiosque d’entrée. La vue du pont au-dessus du Fier révèle à nouveau le château de Montrottier surveillant la vallée encaissée.
Le kiosque et la billetterie ouvre le passage aux gorges grâce à des passerelles accrochées à la paroi rocheuse qui surplombent le torrent de 20 à 30 mètres.
A l’issue du défilé, le paysage s’ouvre comme par enchantement sur une « mer des rochers ». Là, le Fier évolue sous un labyrinthe de blocs de rochers fissurés.
Les gorges du Fier sont une attraction touristique insolite à découvrir près d’Annecy. Pour les personnes sujettes au vertige, soit abstenez-vous, soit prenez courage car leur découverte est inoubliable !
Dans quelques mois nous publierons un article complet en anglais sur le site des Gorges du Fier sur www.frenchmoments.eu. ‘Stay tuned!’
Ce dimanche matin nous sommes sortis faire une petite promenade dans les rues résidentielles d’Argonay, près d’Annecy. Nous en avons profité pour prendre quelques clichés de fleurs de jardin rencontrées le long de notre route.
Tulipes, narcisses, pensées, arbres en fleurs,… c’était un ravissement pour les yeux, notamment grâce à l’objectif de la caméra qui met en valeur chaque petit détail des fleurs.
Alors qu’en Australie, la flore est tout aussi exceptionnelle – voire plus exubérante -, la saison du printemps en France reste une expérience inoubliable !
Ce matin, c’était jour de marché dans le Vieil Annecy. Les étals des commerçants et artisans étaient disposés sur un pont qui enjambe un bras du Thiou dans le quartier de la Venise Savoyarde.
Ce matin, nous avons assisté à un phénomène plutôt insolite, ici à Annecy. Au lever du jour et jusqu’au milieu de la matinée, le ciel était couvert de nuages diffusant une luminosité particulièrement jaunâtre.
C’était d’ailleurs si jaune qu’on pouvait se demander si c’était ‘normal’. Pollution atmosphérique ? Feu de forêt, incendie ? La fin du monde ?
Tout simplement, il s’agissait d’un flux du sud transportant de fines particules de poussières et du sable du désert du Sahara en Afrique du Nord !
Le phénomène a pu être observé dans plusieurs régions de France, notamment dans le Périgord ainsi qu’en région parisienne et même jusque dans le sud de l’Angleterre.
Ce lundi dernier, nous sommes partis pour un Tour du Lac en voiture. D’Annecy, nous avons fait la boucle en commençant par la rive est (Veyrier-du-Lac, Menthon, Talloires) avant d’y revenir par la rive ouest (Duingt, Saint-Jorioz, Sévrier).
Voici quelques sites intéressants que nous avons photographiés :
Ce village, situé à 5 km d’Annecy, s’étend le long de la rive est au pied du Mont Veyrier. Il abrite une belle petite église consacrée à Saint Maurice.
Le village de Menthon-Saint-Bernard est un lieu de villégiature renommé au bord du lac avec une plage et un petit port de plaisance.
Menthon est dominé par le château du 13e siècle qui est toujours habité par la dynastie de Menthon depuis leur arrivée de Bourgogne en 1190. On attribue à Bernard de Menthon la fondation des hospices des cols des Petit et Grand Saint-Bernard.
Il s’agit certainement du plus beau village du Lac d’Annecy. Situé dans un site magnifique entre montagne et lac, Talloires est devenu au fil des décennies un site touristique de premier plan. Le village fait face à Duingt et le château de Ruphy.
Le bout du Lac d’Annecy (aussi le nom d’une commune !) affiche un paysage résolument alpin. Nous sommes dans la partie du Petit Lac et les sommets enneigés semblent tout proches. Du bout du lac, il n’est pas possible d’apercevoir Annecy car la presqu’île de Duingt et le Roc de Chère en empêchent la vue.
Sur la côte ouest, le village de Duingt épouse le flanc de la montagne du Taillefer et sépare le grand du petit lac. Le château de Ruffy (non accessible car privé) est remarquablement situé sur un promontoire en face de Talloires. Grandement restauré aux 18e et 19e siècles, le château romantique a même été peint par Cézanne en 1896 (le lac bleu).
Saint-Jorioz est traversé par la « Voie Verte », une piste cyclable créée sur les traces d’une voie ferrée désaffectée reliant Annecy à Albertville. Long de plus de 3 kilomètres, le ‘sentier des roselières’ suit les bords du lac avec d’impressionnantes vues sur les Alpes toutes proches, dont La Tournette (2351 m).
Sévrier
Sévrier fait désormais partie de la banlieue d’Annecy et abrite quelques 4100 habitants. La petite ville accueille le musée des cloches de la célèbre fonderie de cloches Paccard.
Notre tour du lac s’est achevé à Annecy avec le beau temps – et comme toujours, nous sommes attirés par les jardins de l’Europe où le lac semble s’ouvrir à nous pour de nouvelles aventures !
Ce matin, nous avons traversé le défilé de Dingy et remonté la vallée du Fier jusqu’au petit bourg de Thônes. Surnommée la « Capitale des Aravis » (une chaine de montagnes toute proche), Thônes est également célèbre pour être le lieu de naissance du fameux reblochon.
Le centre de la petite ville de 6000 habitants n’est pas bien grand, il nous a fallu moins de 20 minutes pour en saisir toute l’étendue. Beaucoup de magasins s’y trouvent, permettant aux vacanciers hébergés dans les stations des Aravis de descendre s’y fournir en divers produits et services.
Au centre de la ville se dresse l’église Saint-Maurice et son clocher à bulbe typiquement savoyard.
Les vallées autour de Thônes ont vu naître le reblochon et les habitants en ont fait leur fierté. Nous avons justement acheté un de ces reblochons au lait cru dans une fromagerie du centre de la ville.
Bénéficiant d’une AOC depuis 1958, le reblochon est un élément incontournable de la cuisine savoyarde et le fromage est utilisé dans la préparation de la tartiflette. L’ancien tramway entre Annecy et Thônes a sans aucun doute permis sa distribution (et sa renommée) à l’extérieur des vallées alpines.
En ce dimanche après-midi, nous nous sommes rendus au bord du lac d’Annecy, sur la pelouse du Pâquier, pour un pique-nique avec des Annéciens de l’église Connect Annecy.
Il faisait 21 degrés au bord du lac et l’on sentait un doux parfum estival s’emparer des touristes et des flâneurs. Les marchands de glace ambulants étaient présents aux endroits stratégiques du parc et le manège tournait pour le plaisir des enfants. Certains osaient le simple port de tee-shirt et des cyclistes se faufilaient à travers les allées aménagées au bord du lac.
Nous avons pris place sur des couvertures posées sur l’herbe et pris connaissance des habitants du coin. Il régnait une atmosphère qui nous rappelait les piques-niques organisés avec des amis dans les jardins et parcs de Paris. Un jeune homme s’affairait à trancher un saucisson avant de découper son beaufort en petits dés. Pas de doute : nous sommes bien en France !
Un peu plus tard, l’envie d’une glace se faisait de plus en plus pressante sous la chaleur d’un soleil de printemps. Nous nous rappelions d’un glacier dans la vieille-ville qui offrait des glaces excellentes à deux pas du parc.
Nous avons traversé le fameux Pont des Amours puis avons marché à travers des Jardins de l’Europe jusqu’à l’Hôtel de Ville.
Une fois arrivés en vieille-ville, nous nous sommes arrêtés sur le pont pour une photo du Palais de l’Île. Ça devient presque une tradition : on ne peut pas résister à immortaliser la vue à chaque fois que nous nous y trouvons !
Nous nous sommes régalés de glaces aux parfums violette et lavande, introuvables à Sydney.
Il y avait beaucoup de monde dans les rues et les parcs, un peu comme l’affluence d’un dimanche à la plage de Balmoral. Des jeunes, des moins jeunes, des familles, des groupes… le lac attire indéniablement le monde.
Si vous vous rendez en France pour la première fois, n’oubliez pas de visiter Annecy en marge de Paris, la Provence et le Val de Loire ! Ce serait dommage de manquer la perle des Alpes françaises !
Ce matin, nous avons trouvé le ciel dégagé à notre réveil, l’augure d’une belle journée. Le matin, nous sommes sortis prendre un bol d’air pur à Argonay, la commune de notre gîte à 5 km d’Annecy en Haute-Savoie.
Argonay, comme la commune voisine de Pringy, possède le statut de ville (car abritant plus de 2000 habitants). Néanmoins, elle a gardé son caractère villageois dans le quartier du ‘chef-lieu’ où se trouvent l’église paroissiale catholique, la mairie, l’école et quelques commerces.
L’église Saint-Christophe et son clocher trapu remontent à 1400, date de la reconstruction du sanctuaire.
A l’intérieur, de nombreuses fresques ont été découvertes lors des restaurations entreprises à partir de 1980. De riches décorations empruntées au style baroque montre l’attachement du pays à l’église catholique, contrairement au style nettement plus épuré des temples protestants.
Un peu plus bas dans la rue, la maison forte du Barrioz flanquée de tours, a été construite au 14e siècle. Elle reste encore aujourd’hui entourée de prairies dans lesquelles broutent les vaches.
Déambuler dans les rues résidentielles d’Argonay au printemps est un ravissement pour les yeux : des arbres en fleurs et de nombreux narcisses et jonquilles égayent ce petit coin de Haute-Savoie avec les montagnes enneigées des Préalpes en toile de fond.
Le jour suivant notre arrivée en France, nous nous sommes rendus dans le centre d’Annecy pour faire un peu de shopping et acheter un manteau chaud pour notre bébé. C’est effectivement la première fois qu’Aimée (9 mois) découvre l’Europe et ses températures fraîches de la fin mars.
Nous avons garé la voiture au parking situé entre le centre Bonlieu et la préfecture, en face du Champ de Mars.
Le soleil se cachait parfois derrière de gros nuages blancs, faisant baisser les températures. Nous sommes encore fin mars et, de plus, près des montagnes. Le printemps fait encore de timides apparitions et se dévoile sous les arbres en fleurs et les bourgeons prêts à éclore.
Du parking, l’on est attiré par le lac tout proche, ceint de majestueuses montagnes enneigées. On l’atteint en traversant le Champs de Mars, un espace vert dénudé d’arbres.
On emprunte l’allée du Quai Napoléon pour rejoindre la vieille-ville et ses canaux. Le quai offre une belle vue sur le château surplombant la ville. On y trouve les bateaux de croisière proposant des tours du lac.
« La Petite Venise » ou « Venise Savoyarde » est le quartier historique d’Annecy qui est traversé par de petits bras du Thiou. Ce site pittoresque est l’un des plus photographiés de la région et est particulièrement enchanteur en été lorsque des bacs à fleurs recouvrent les rambardes des ponts et des quais.
Nous avons volontairement écourté notre promenade en laissant à plus tard la visite de ce quartier, et avons pris la direction du parking en passant devant l’église Saint-Maurice.
Cela fait plus d’un an que nous n’étions pas revenus en France. Depuis hier, c’est chose faite ! En 2014, nous avons choisi de visiter la belle ville d’Annecy et sa région.
Pour arriver à Annecy, il faut s’armer de patience si l’on réside à Sydney. Après trente heures d’attente, trois vols dont une escale à Singapour et Munich, l’arrivée à Genève sonnait comme une sorte de délivrance !
Le vol de Munich à Genève aurait pu être inoubliable si le ciel avait été dégagé. Nous avons pu néanmoins admirer les sommets enneigés du Jura, les bords du Lac Léman, la ville de Genève, et même la masse du fameux Mont-Blanc.
François nous a accueillis à l’aéroport et nous a emmenés à notre gîte dans un village de la banlieue d’Annecy. Situé à Argonnay, il offre une vue superbe sur les sommets enneigés des Préalpes.
Si vous souhaitez visiter Sarlat et le Périgord avec un grand groupe de famille ou d’amis, nous avons trouvé l’adresse parfaite : la Villa Rosa !
A juste 7 minutes à pied du centre historique de Sarlat-la-Canéda et non loin de la gare SNCF, la Villa Rosa est une élégante maison du 19e siècle au milieu située dans une très large propriété.
Vous pouvez trouver toutes les informations sur la villa et sa réservation ici. Sachez toutefois qu’elle est exceptionnellement disponible du 30 août au 13 septembre 2014. Il s’agit d’une saison idéale pour visiter les sites du Périgord sans les foules des touristes.
Voici ci-dessous quelques photos :
Le hall d’entrée donnant sur la cuisine, la salle à manger et le salon.