Du samedi 2 au mardi 5 juin 2012, les célébrations du jubilé de diamant de la reine Elisabeth II battent leur plein chez nos voisins britanniques, célébrant 60 ans de règne, un record de longévité. Ceci est l’occasion de s’intéresser aux quatre visites royales officielles de la souveraine en France.
La première visite officielle d’Elisabeth II remonte à avril 1957. La jeune reine d’Angleterre fut reçue par le président René Coty dans le château de Versailles. Ce haut lieu des réceptions diplomatiques sous la IVe République avait également accueilli la reine Victoria en 1855, puis le roi George VI en 1896 et 1938.
Elisabeth II a fait son entrée au palais par l’escalier de la Reine et a visité les grands appartements avant le déjeuner organisé dans la prestigieuse galerie des Glaces.
L’après-midi, elle a inauguré l’Opéra royal du château de Versailles nouvellement restauré auquel elle a contribué.
Pendant quelques heures, le Grand Trianon, prêté à la Reine, a été considéré comme territoire britannique !
Petit fait divers, la Reine a planté un orme dans les jardins de l’ambassade de Grande-Bretagne.
Dans un contexte diplomatique crispé par le fiasco de l’expédition de Suez en 1956, Elisabeth « avait évoqué avec enthousiasme le plaisir d’être à Paris », selon un communiqué du palais de Buckingham.
C’est le président Georges Pompidou qui accueilli le couple royal à Paris pour leur deuxième visite officielle en mai 1972. Galant mais pas du tout protocolaire, le président a bien failli provoquer un incident diplomatique en prenant le bras de la Reine pour l’aider à monter les marches du Palais de l’Elysée.
Ensuite, Elisabeth s’est rendue au Palais de Versailles où elle est à nouveau restée au Grand Trianon. Deuxième incident protocolaire : l’Union Jack y a été hissé au lieu d’un drapeau aux couleurs de la Reine ! Parlant couramment le français, la souveraine a ainsi décrit Versailles : « Versailles est un mélange enchanteur de ce qui est, à la fois, semblable et différent dans nos deux pays. »
Après s’être inclinée devant la flamme du soldat inconnu de l’Arc de Triomphe, la Reine est repartie pour Arles.
La troisième visite officielle en juin 1992 s’est déroulée sous les hospices du Président François Mitterrand. Son avion le Queen’s Flight s’est posé à 11h40 et une heure plus tard, la souveraine a remonté en Citroën SM les Champs-Elysées où elle n’avait pas été reçue depuis vingt ans.
L’orme planté par Elisabeth dans le jardin de l’Ambassade de Grande-Bretagne a bien poussé, ce qui a satisfait la Reine qui y a vu un signe favorable dans les relations franco-britanniques marquées à l’époque par la signature du Traité de Maastricht instaurant l’Union européenne.
La dernière visite officielle de la reine remonte à avril 2004 où elle a effectué une visite d’Etat de trois jours à Paris et à Toulouse pour marquer le centenaire de l’Entente Cordiale, un accord de paix conclu un siècle auparavant entre la France et le Royaume-Uni. La reine Elisabeth II, accompagnée de son époux, le duc Philip d’Edimbourg sont arrivés en début d’après-midi à bord de l’Eurostar, avant d’être accueillis par le président de la République, Jacques Chirac, place de la Concorde. A l’issue d’une procession sur les Champs-Elysées en direction de l’Arc de Triomphe, la souveraine a déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu. La Reine s’est ensuite entretenue avec Jacques Chirac. Le lendemain, elle s’est risquée à un bain de foule dans le marché de la rue Montorgueil à Paris.
Elizabeth II dans la rue Montorgueil en 2004 en présence du maire de Paris Bertrand Delanoë. Photo AFP
Sa visite officielle s’est achevée le mercredi à Toulouse où elle a visité le couvent des Jacobins et le siège d’Airbus.
Un jubilé peu suivi en Australie
Toutefois, si le jubilé de la reine est omniprésent en Grande-Bretagne, on ne peut pas en dire la même chose ici en Australie. Pour David Morris, chef du Mouvement pour une République australienne, les Australiens ont de l’affection pour la reine « mais l’Australie a grandi. C’est un pays moderne, multiculturel. Le jubilé ne parle pas de l’Australie, il parle de la Grande-Bretagne. On ne s’y intéresse pas vraiment ici ». D’autres personnes, tel David Flint (le dirigeant de l’association des Australiens pour une monarchie constitutionnelle), expliquent ce peu d’engouement de ce côté-ci du monde par l’attitude du Premier ministre Julia Gillard qui a toujours dit que l’Australie se doit de devenir une République. Et pourtant, l’ancienne colonie britannique avait réservé un accueil chaleureux au couple royal à l’automne 2011.
en avril 1957.Je faisais mon service militaire a orleans au 2eme hussard et nous avons presente les armes à la reine d’angleterre sur le pont alexandre III .Je crois que c’etait le 11 avril 1957.Pourrais t on me le confirmer et savoir on l’on peut se procurer des photos.Je sais c’est une bouteille à la mer mais enfin.Merci